« Mario + Lapins crétins » sacré meilleur jeu vidéo français de l’année
« Mario + Lapins crétins » sacré meilleur jeu vidéo français de l’année
Par William Audureau
La coproduction d’Ubisoft Montreuil et Nintendo succède à « Dishonored 2 », des Lyonnais d’Arkane.
Figurine d’un des lapins crétins du jeu coproduit par Ubisoft Montreuil, Ubisoft Milan et Nintendo. / Ubisoft/Nintendo
Lapins idiots mais mariage malin. Le jeu vidéo Mario + Lapins crétins : Kingdom Battle sur Switch a été désigné meilleur jeu français de l’année 2017 par les Ping Awards, les cérémonies du jeu vidéo tricolore organisées chaque année par l’Agence Française pour le Jeu vidéo (AFJV).
Annoncé en fanfare au Salon de l’E3 de Los Angeles de juin dernier, Mario + Lapins crétins n’est pas une pure création française, mais une coproduction entre le constructeur japonais Nintendo, qui l’a accompagnée, Ubisoft Montreuil, où résidait le gros des équipes, et Ubisoft Milan, où est notamment situé son directeur créatif, l’Italien Davive Soliani, que Pixels avait rencontré au printemps. Selon les informations du Monde, le jeu s’est écoulé à plus de 60 000 exemplaires en France depuis sa sortie sur Switch.
La production d’Ubisoft succède au jeu d’infiltration ténébreux des Lyonnais d’Arkane, Dishonored 2, récompensé en 2016. L’attribution du prix avait alors suscité des réactions atterrées, y compris des développeurs eux-mêmes, le jeu n’étant pas éligible à la compétition, selon les propres critères de celle-ci. La série a de nouveau été primée cette année, cette fois pour son extension Dishonored : la Mort de l’outsider. Sur scène, Marco Mele, office manager chez Arkane, s’est félicité de « ne pas avoir volé le prix cette année ».
Parmi les autres gagnants de cette édition 2017 des Ping Awards figure Ghost Recon : Wildlands, un autre jeu vidéo d’Ubisoft Montreuil, énorme succès commercial aux Etats-Unis et récompensé du prix des meilleurs graphismes. Le Ping du meilleur scénario est revenu à l’un des projets les plus novateurs, A Normal Lost Phone, développé par trois conceptrices à Tourcoing. L’explosif Splasher a été désigné meilleur jeu indépendant de l’année par le jury tandis que le prix du meilleur jeu étranger a été attribué à The Legend of Zelda : Breath of the Wild.