Alice Zeniter, récompensée par le prix littéraire du Monde et le prix des libraires de Nancy pour « L’art de perdre » (Flammarion). / JOEL SAGET / AFP

Le Goncourt des lycéens, le prix littéraire qui génère le plus de ventes, se jouera entre quatre romancières, a-t-on appris lundi 13 novembre de la Fnac, créatrice de ce prix avec le ministère de l’éducation nationale. Alors que les jurys des grands prix littéraires n’ont récompensé cette année que des hommes, les lycéens ont choisi uniquement des femmes.

On retrouve parmi les finalistes, deux des finalistes du prix Goncourt : Véronique Olmi, déjà lauréate du prix du roman Fnac pour Bakhita (Albin Michel) et Alice Zeniter, récompensée par le prix littéraire du Monde et le prix des libraires de Nancy pour L’Art de perdre (Flammarion). Les deux autres finalistes sont Brigitte Giraud ( Un loup pour l’homme, Flammarion) et Monica Sabolo (Summer, JC Lattès).

« Petit pays »

Des élèves de cinquante-six lycées, issus de classes de seconde, première ou terminale, généralistes ou professionnelles, ont fait leur choix parmi les quinze romans qui figuraient dans la première sélection du prix Goncourt. Treize lycéens représentant les cinquante-six lycées se retrouveront à Rennes jeudi pour la délibération nationale et annonceront le lauréat vers 12 h 45.

La remise du prix aura lieu à 18 h 30 à la Fnac Ternes, à Paris. L’an dernier, le Goncourt des lycéens avait été attribué à Gaël Faye pour son premier roman, Petit pays (Grasset). Ces cinq dernières années, le Goncourt des lycéens est le prix littéraire dont la moyenne des ventes est le plus élevée, avec plus de 443 000 exemplaires en moyenne, avant le prix Goncourt, qui, lui, atteint une moyenne d’environ 400 000 exemplaires.