General Electric taille dans les effectifs de son pôle énergie
General Electric taille dans les effectifs de son pôle énergie
Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters
Le conglomérat veut désormais se concentrer sur trois activités : l’aéronautique, la santé et l’énergie.
General Electric a annoncé jeudi son intention de supprimer 1 600 emplois en Allemagne sur les sites de Mannheim, Stuttgart, Berlin, Mönchengladbach et Cassel, et 1 400 autres en Suisse. / ARND WIEGMANN / REUTERS
Victime du développement des énergies renouvelables et de la baisse de la demande des centrales à charbon, General Electric (GE) a annoncé, jeudi 7 décembre, la suppression de 12 000 postes dans le monde dans le cadre d’une restructuration de son pôle énergie (GE Power).
Ces suppressions représentent environ 18 % des effectifs de la division GE Power et affecteront principalement les salariés de régions en dehors des Etats-Unis, selon Bloomberg, qui a le premier rapporté l’information.
GE Power estime que la compression des effectifs et les mesures prises en 2017 permettront à la société d’atteindre l’objectif d’une réduction des coûts structurels de 1 milliard de dollars en 2018.
Selon GE, la demande de nouvelles centrales thermiques a chuté de manière spectaculaire dans tous les pays riches, tandis que les services aux collectivités traditionnels ont réduit leurs investissements en raison de la détérioration du marché et de l’incertitude entourant les futures décisions politiques en matière climatique.
Il n’y a eu pratiquement aucun nouveau projet de centrale électrique lancé en Allemagne ces dernières années et la concurrence asiatique a par ailleurs fait chuter les prix, a également argué GE.
General Electric a annoncé jeudi son intention de supprimer 1 600 emplois en Allemagne sur les sites de Mannheim, Stuttgart, Berlin, Mönchengladbach et Cassel, et 1 400 autres en Suisse. Selon Les Echos, les activités de GE en France sont encore protégées par l’accord signé avec l’Etat autour de la promesse de créer 1 000 emplois nets d’ici à la fin de 2018.
L’Allemand Siemens a signalé, en novembre, qu’il envisageait de supprimer quelque 6 900 emplois – soit près de 2 % de ses effectifs – dans ses divisions prestataires de services pour les secteurs de l’électricité, du pétrole et du gaz, qui souffrent de la rapide croissance du secteur des énergies renouvelables.