Le patron de la SNCF, Guillaume Pépy, le 19 novembre. / BENOIT TESSIER / REUTERS

Le patron de la SNCF, Guillaume Pépy, affirme dans Le Parisien du vendredi 29 décembre que son « mandat est à la disposition du gouvernement » après la récente série d’incidents survenus dans les gares parisiennes. M. Pépy et le responsable de SNCF Réseau, Patrick Jeantet, sont convoqués le 8 janvier par la ministre des transports, Elisabeth Borne, qui entend leur demander des explications.

La compagnie ferroviaire a dû faire face coup sur coup à une panne géante due à un « bug informatique » le 3 décembre à la gare Montparnasse, puis à une grande pagaille en raison d’une affluence de voyageurs supérieure à la capacité des trains, le 23 décembre, à Bercy, et enfin à une panne électrique, mardi, à Saint-Lazare.

« Le temps n’est pas aux états d’âme »

« Mon boulot, avec Patrick Jeantet, c’est de trouver des solutions. Le temps n’est pas aux états d’âme », fait ainsi valoir M. Pépy au Parisien.

« Nous rénovons le réseau tout en faisant circuler en Ile-de-France l’équivalent d’un avion A380 toutes les sept secondes. Ces gigantesques travaux en pleine exploitation comportent des risques de bugs, d’incidents électriques, des risques de travaux qui ne sont pas suffisamment préparés. »

« La direction de la SNCF n’assume pas ses responsabilités », avait estimé, de son côté, mardi, le syndicat SUD rail, imputant le dernier incident survenu à la gare Saint-Lazare à « l’insuffisance chronique d’entretien du réseau » et au « recours accru à la sous-traitance ».