Serena Williams lors du tournoi-exhibition d’Abu Dhabi, en décembre. / NEZAR BALOUT / AFP

« Je veux jouer, mais je ne veux pas seulement jouer, je veux faire bien mieux que ça et pour y parvenir j’ai besoin de plus de temps. » Absente près d’un an en raison de sa grossesse — elle a accouché en septembre d’une petite fille —, l’ancienne numéro 1 mondiale Serena Williams a annoncé vendredi 5 janvier qu’elle ne disputerait pas l’Open d’Australie, dont elle est tenante du titre.

Estimant ne pas avoir récupéré un niveau suffisant pour défendre son titre, la tenniswoman américaine, retombée à la 22e place mondiale, a décidé de reporter son retour à la compétition. « Après avoir joué à Abu Dhabi, j’ai pris conscience que, bien que j’en étais très près, je n’étais pas au niveau où personnellement je voulais être », explique la lauréate de vingt-trois titres du Grand Chelem. Battue par la Lettonne Jelena Ostapenko, 7e mondiale et récente vainqueure de Roland-Garros, au tournoi-exhibition d’Abu Dhabi en décembre, la star du tennis féminin avait rassuré sur sa capacité à rejouer à un haut niveau.

Sa forme n’étant pas — encore — optimale, la joueuse de 36 ans a préféré différer son retour. Elle ne disputera pas l’Open d’Australie, un an après l’avoir gagné alors qu’elle était enceinte. « Mon coach et l’équipe disent toujours qu’il ne faut disputer un tournoi que si on est préparé à aller jusqu’au bout », ajoute-t-elle.

Après la perte de deux des têtes d’affiche du tableau masculin, Kei Nishikori et Andy Murray, ce forfait est un nouveau coup dur pour le tournoi du Grand Chelem australien.