Le gouvernement a lancé lundi 26 février la réforme de la SNCF qui se trouve, selon Edouard Philippe, « dans une situation alarmante, pour ne pas dire intenable ». Malgré les avertissements des organisations syndicales, le premier ministre a annoncé que, « face à l’urgence » et entendant faire voter « les principes-clés avant l’été », il allait recourir aux ordonnances. « Nous voulons aller vite sans escamoter pour autant la concertation ou le débat parlementaire », a plaidé le premier ministre, qui souhaiterait réduire « le contenu des ordonnances aux seuls aspects techniques ».

Edouard Philippe a, par ailleurs, annoncé qu’il n’y aurait plus de recrutement au statut de cheminot. « Aux nouvelles générations, aux apprentis, à tous ceux qui veulent s’engager dans la SNCF, nous disons qu’ils bénéficieront des conditions de travail de tous les Français, celles du code du travail. A l’avenir, à une date qui sera soumise à la concertation, il n’y aura plus de recrutement au statut », a-t-il déclaré.