Depuis l’Inde, Macron aux « commentateurs fatigués » : « Nous allons continuer à réformer »
Depuis l’Inde, Macron aux « commentateurs fatigués » : « Nous allons continuer à réformer »
Par Bastien Bonnefous
Le président de la République a prévenu qu’il n’avait pas l’intention de ralentir le rythme des multiples réformes menées simultanément.
Emmanuel Macron, devant la communauté française à l'ambassade de France à New Delhi, dimanche 11 mars. / Jean-Claude Coutausse / french-politics pour Le Monde
C’est devenu une habitude pour Emmanuel Macron. Comme chaque fois que le chef de l’Etat s’exprime devant les communautés françaises de l’étranger, il a vanté dimanche 11 mars, devant les Français de New Delhi, son action dans l’Hexagone et prévenu qu’il n’avait pas l’intention de ralentir le rythme des réformes.
S’exprimant dans les jardins de l’ambassade française à New Delhi, le président de la République, au deuxième jour de sa visite d’Etat en Inde, a fait la publicité de son action en France et répondu aux critiques contre son réformisme tous azimuts depuis son élection. Un discours guère nouveau, qu’il avait déjà tenu plus ou moins dans les mêmes termes à Athènes ou à New York, lors de précédents déplacements ces derniers mois.
« En France, nous allons continuer à réformer en profondeur pour mettre fin à un chômage de masse auquel nous nous sommes habitués, et mettre fin à des habitudes qui n’avaient plus de justification », a expliqué Emmanuel Macron qui, après la réforme du droit du travail, a lancé celles de l’assurance chômage et de la formation professionnelle, ou de la SNCF, en plus des réformes de l’école, de l’asile et de l’immigration, de l’audiovisuel public…
Emmanuel Macron, qui devait poursuivre dimanche après-midi son voyage indien par une étape au Taj Mahal avec son épouse, Brigitte, a pris ainsi soin de repolitiser son déplacement avant cette séquence « people ». « Cela ne s’arrêtera ni demain, ni dans le mois prochain, ni dans les trois mois », a précisé le chef de l’Etat car « les Français et les Françaises le souhaitent profondément, seuls des commentateurs fatigués voudraient qu’il y ait un terme à ce mouvement ».