Explosion d’un colis dans un centre de tri du Texas
Explosion d’un colis dans un centre de tri du Texas
Le Monde.fr avec AFP et AP
Selon le quotidien américain « The Washington Post », le colis avait pour destination une adresse à Austin, où quatre explosions ont fait deux morts et quatre blessés en un mois.
La police de la ville de Schertz a précisé sur sa page Facebook que le colis avait explosé dans la partie où se fait le tri et qu’« une personne a été soignée sur place avant de repartir ». / ÉRIC GAY / AP
Alors que la police est toujours à la recherche d’un poseur de bombe en série à Austin, un colis a explosé dans la matinée mardi 20 mars dans un centre de tri de Fedex, à Schertz, près de San Antonio, au Texas. Selon le Washington Post, le colis avait pour destination une adresse à Austin, la capitale de l’Etat, où quatre explosions, dont la dernière dimanche, ont fait deux morts et quatre blessés en un mois.
La police de la ville de Schertz, où s’est produite l’explosion, a précisé sur Facebook que le colis avait explosé dans la partie où se fait le tri et qu’« une personne a été soignée sur place avant de repartir ». Elle n’a pas précisé la destination exacte du colis. Le FBI, comme l’ATF, l’agence fédérale qui régule, entre autres, les armes à feu et les explosifs, se sont rendus sur place. Une équipe de spécialistes en matériaux dangereux est égalementi sur place.
Mystérieux poseur de bombe
A Austin, des centaines de policiers locaux et des agents fédéraux traquent un poseur de bombe en série, pour l’heure sans succès. La plus récente attaque, dimanche soir, a révélé un nouveau mode opératoire, plus sophistiqué ; le colis piégé ayant été déclenché par un fil. Les bombes dissimulées dans des paquets étaient jusque-là déposées directement devant les habitations des victimes.
La police avait d’abord évoqué la piste de crimes racistes après les trois premières explosions, toutes les victimes étant noires ou hispaniques. Mais la quatrième explosion a blessé deux hommes blancs, laissant penser aux enquêteurs que les cibles visées étaient « aléatoires ».