Avec les « French Days », les sites d’e-commerce français cherchent à lancer leur « Black Friday »
Avec les « French Days », les sites d’e-commerce français cherchent à lancer leur « Black Friday »
Le Monde.fr avec AFP
Six plates-formes d’e-commerce françaises proposent une nouvelle opération promotionnelle jusqu’au mardi 1er mai, sur le modèle du « Black Friday » américain.
Beaucoup de sites affichent actuellement, comme ici boulanger.com, une bannière faisant la promotion des « French Days ».
« Profitez des #French Days », « venez découvrir nos offres à l’occasion des French Days »… Peut-être avez-vous reçu ces dernières heures un ou plusieurs messages commerciaux annonçant des ristournes sur plusieurs sites de vente en ligne. Il s’agit de la première édition d’une opération de promotion, organisée entre le 27 avril et le 1er mai par six grands sites d’e-commerce français : Boulanger, Cdiscount, Fnac Darty, La Redoute, Rue du commerce et Showroomprivé. Si l’opération a été baptisée « French Days » et émane de sites français, elle ne fait pas uniquement la promotion de produits fabriqués en France.
Ces sites ont aussi invité « tous les commerçants exerçant en France » à y participer, avec pour objectif de créer une dynamique comparable à celle du « Black Friday » américain en novembre, de plus en plus présent en France. « L’idée est d’avoir une symétrie au printemps » de cette opération automnale, surtout que « cette période de mars, avril et mai est vide et creuse sur le plan commercial », résume le PDG de Cdiscount, Emmanuel Grenier.
Il assure qu’à ce jour, plus de 50 enseignes ont adhéré aux « French Days », soit « un vrai succès, surtout que l’idée est très récente puisqu’elle a été lancée il y a un mois et demi ». En janvier, lors du début des soldes d’hiver, la secrétaire d’Etat rattachée au ministre de l’économie, Delphine Gény-Stephann, avait émis l’idée de mettre en place une nouvelle opération commerciale de ce type au printemps.
« L’objectif est d’en faire un rendez-vous fixe chaque année. D’autant que l’e-commerce français est un des plus dynamiques du monde », affirme encore Emmanuel Grenier. La part du commerce en ligne dans la totalité du commerce de détail reste cependant encore faible en France, à 9 %, contre environ 20 % au Royaume-Uni et 15 % en Allemagne.