Harcèlement : le producteur Thomas Langmann en garde à vue après la plainte de son épouse
Harcèlement : le producteur Thomas Langmann en garde à vue après la plainte de son épouse
Le Monde.fr avec AFP
Céline Bosquet avait porté plainte contre lui pour « harcèlement » et « appels téléphoniques malveillants ».
Thomas Langmann à Cannes, en mai 2017. / VALERY HACHE / AFP
Le producteur et réalisateur Thomas Langmann a été placé en garde à vue mercredi 2 mai pour des faits présumés de « harcèlement » et d’« appels téléphoniques malveillants » à la suite d’une plainte de son épouse, a-t-on appris jeudi de source proche de l’enquête.
Il a été mis en garde à vue mercredi à Paris et son audition se poursuivait jeudi, dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris, selon cette source, qui confirmait une information du Point.
La journaliste Céline Bosquet avait déposé plainte pour « messages malveillants réitérés et menaces » le 30 mars. Séparée de son mari depuis le mois d’août 2017 et dans l’attente du jugement de divorce, Céline Bosquet évoquait dans sa plainte les problèmes d’addictions à la drogue de Thomas Langmann et précisait avoir reçu près de 1 500 SMS de menace.
Le producteur avait expliqué récemment sur France 2 dans l’émission « Stupéfiant ! » vivre une procédure de divorce difficile avec son épouse, mère de deux de ses enfants. « J’ai peut-être beaucoup appelé ma femme (…). J’ai harcelé ma femme pour voir mon fils », s’était-il justifié, regrettant un « déferlement médiatique ».
Prison avec sursis pour violence
Producteur à succès de The Artist, également réalisateur, Thomas Langmann (46 ans) avait été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour violence à l’encontre de sa précédente compagne, mère de sa première fille. « J’ai commis un mauvais geste que je regrette, pour lequel je me suis excusé immédiatement, pour lequel j’ai été condamné, pour lequel je n’ai pas fait appel, il y a eu trois jours d’ITT, cela date de onze années », avait-il rappelé sur France 2.
Thomas Langmann, fils de Claude Berri et héritier d’une famille de producteurs du cinéma à l’histoire émaillée de drames, avait admis avoir eu des problèmes de drogue, précisant qu’ils avaient « duré plus de quinze ans » et étaient « derrière » lui.