Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos djihadistes du 13 novembre 2015, est hospitalisé au centre hospitalier Sud francilien de Corbeil-Essonnes, à une quinzaine de kilomètres de la prison de Fleury-Mérogis en raison d’une crise d’appendicite.

Il a été extrait mardi 19 juin de sa cellule de Fleury-Mérogis (Essonne) et transféré avec le concours du GIGN au centre hospitalier Sud francilien de Corbeil-Essonnes, a déclaré la direction de l’administration pénitentiaire (DAP), confirmant une information du Parisien.

Incarcéré à Fleury à l’isolement complet, ce Français d’origine marocaine est le seul membre encore en vie des commandos qui ont fait 130 morts le 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis et un suspect-clé dans l’enquête sur ces attentats revendiqués par l’organisation djihadiste Etat islamique.

En Belgique, lui et son complice Sofiane Ayari, un djihadiste tunisien de 24 ans, ont été condamnés en avril à vingt ans de prison pour leur participation à une fusillade avec des policiers perpétrée à Bruxelles, trois jours avant leur interpellation dans le quartier de Molenbeek.