Le XV de France achève sa tournée en Nouvelle-Zélande par une troisième défaite (14-49)
Le XV de France achève sa tournée en Nouvelle-Zélande par une troisième défaite (14-49)
Le Monde.fr avec AFP
Les Bleus, déjà dominés à Auckland (11-52) et Wellington (13-26), ont rivalisé un peu plus d’une mi-temps, encaissant au total sept essais.
Remi Lamerat tente de barrer la trajectoire de Waisake Naholo lors des championnats du monde, samedi 23 juin, à Dunedin. / MARTY MELVILLE / AFP
Un zéro pointé et deux lourdes défaites. Comme en ouverture à Auckland (11-52), le XV de France a sombré en deuxième période face à la Nouvelle-Zélande, samedi 23 juin, à Dunedin. Après un score final de 14-49, l’équipe de France de rugby repart donc bredouille de sa tournée de juin.
Cent vingt-sept points et 19 essais encaissés : le bilan comptable de ce voyage chez les All Blacks est lourd pour les Bleus et souligne l’écart de niveau réel avec les doubles champions du monde en titre à quinze mois de la Coupe du monde 2019 au Japon.
Ils sont ainsi renvoyés à leurs chères études, après un Tournoi des six nations porteur de promesses, par le maître néo-zélandais, contre qui ils n’auront finalement rivalisé que lors du deuxième test, samedi dernier à Wellington (13-26). Où ils ont été réduits à quatorze dès la 12e minute (carton rouge pour Benjamin Fall), ce qui a attisé leurs regrets et nourri leurs espoirs pour ce dernier rendez-vous, bien que traditionnellement le plus compliqué à appréhender en raison de l’usure de la saison.
Carences récurrentes
A quinze contre quinze, face à des All Blacks qui avaient effectué six changements dans leur quinze de départ et étaient privés de leur ouvreur Beauden Barrett, le XV de France a tenu la distance et la comparaison pendant quarante-sept minutes. Soit cinq bonnes de moins qu’en ouverture à l’Eden Park. Mais, cette fois, ils n’ont récolté aucun carton jaune pour faciliter la tâche des All Blacks, simplement pris de vitesse.
Ils étaient alors menés seulement 21 à 14, avant d’encaisser 28 points et quatre essais, dont un triplé de Rieko Ioane, sans en rendre un seul, coupables de grosses carences défensives, individuelles et collectives.
Le parallèle avec le premier test est évident, mais les Bleus ont bien plus montré offensivement samedi qu’à Auckland, où ils n’avaient marqué qu’un essai, qui plus est opportuniste (Rémy Grosso). Ils en ont, cette fois, inscrit deux, à l’issue de mouvements léchés à plusieurs temps de jeu avec des passes dans le bon tempo.