Devant une résidence CROUS à Villeneuve-d'Ascq (Nord). / Caroline Pain / Le Monde

L’aide à la mobilité annoncée en octobre par le gouvernement se précise : d’un montant de 200 à 1 000 euros, elle pourra être attribuée aux bacheliers acceptant une place dans le supérieur éloignée de leur domicile, sur proposition du rectorat, selon une circulaire ministérielle publiée le 12 juillet.

Pour en bénéficier, il faut ainsi « ne pas avoir obtenu de proposition d’admission sur un vœu formulé dans le cadre de la phase principale ou de la phase complémentaire via la plate-forme Parcoursup ; avoir saisi la commission académique d’accès à l’enseignement supérieur ; avoir accepté d’effectuer une mobilité géographique, suite à la proposition d’inscription du recteur ».

Montant fixé après examen du dossier

La ministre de l’enseignement supérieur Frédérique Vidal a estimé que la mesure concernerait « environ 10 000 jeunes », dans un entretien sur Europe 1, jeudi, et précisé avoir attribué une enveloppe de 7 millions d’euros. La ministre dit avoir eu cette idée après s’être entretenue avec une lycéenne reçue dans une formation très sélective, mais qui n’avait finalement pas pu s’y rendre faute de pouvoir payer les frais de transport pourtant modestes, rapporte l’agence spécialisée AEF.

Le CROUS de l’académie d’origine de l’étudiant doit l’informer « de la possibilité de déposer un dossier de demande d’aide » spécifique. Le montant est fixé par une commission, après examen du dossier. « L’aide est définitivement accordée à l’étudiant quand son inscription est validée par l’établissement », précise la circulaire : versée en une fois, en début d’année universitaire, elle sera « cumulable avec une bourse sur critères sociaux, une allocation annuelle, une aide ponctuelle, une aide à la mobilité internationale ou une aide au mérite ».