Débuts de tournée africaine sous le signe de la discrétion pour Melania Trump
Débuts de tournée africaine sous le signe de la discrétion pour Melania Trump
Après le Ghana, la première dame des Etats-Unis continue son voyage « diplomatique et humanitaire » au Malawi, puis au Kenya et en Egypte.
La première dame des Etats-Unis, Melania Trump, pose avec Osabarimba Kwesi Atta II, chef de la tribu régionale fanti (deuxième à gauche), au palais Emintsimadze de Cape Coast, au Ghana, le 3 octobre 2018. / SAUL LOEB / AFP
La première dame des Etats-Unis, Melania Trump, a visité un ancien fort esclavagiste sur la côte ghanéenne, mercredi, au deuxième jour d’une tournée « diplomatique et humanitaire » en solitaire sur le continent, qui se poursuit au Malawi ce jeudi 4 octobre, puis au Kenya et en Egypte.
L’épouse du président Donald Trump souhaite saluer sur le terrain le travail de l’USAID, l’agence de développement des Etats-Unis. Bien que son mari ait annoncé qu’il réduirait considérablement l’aide accordée aux pays en développement, notamment en Afrique, elle a reçu un accueil chaleureux.
« Akwaaba [Bienvenue] au Cape Coast », affirmait un panneau accroché sur les murs blanchis à la chaux du fort, haut lieu touristique du Ghana à 145 km à l’ouest de la capitale, Accra, décoré de drapeaux américains et ghanéens. La visite s’est faite en toute discrétion et l’épouse du président américain s’est contentée pour seul discours de remercier ses hôtes.
Une « initiative personnelle »
« Merci beaucoup pour votre accueil chaleureux », a-t-elle lancé à un ministre local et à la reine Dehia, originaire de la région de Cape Coast, qui l’accompagnaient pour cette visite. « C’est un honneur d’être dans votre beau pays, je suis très heureuse d’être ici. » Ironie du sort, Melania Trump a été reçue dans la salle Obama, nommée ainsi après la visite du précédent président américain accompagné de sa femme, Michelle, et de ses filles, en 2009.
La visite de l’ancienne top-modèle de 48 ans s’est déroulée sans vague ni déclaration choc, aussi tranquille que l’océan Atlantique s’étendant devant la Porte du non-retour de ce fort, d’où sont partis des dizaines de milliers d’esclaves. Selon le politologue ghanéen Etse Sikanku, « l’intérêt pour cette visite est très, très faible au Ghana. La plupart des gens y sont plutôt indifférents ».
Mardi, Melania Trump est arrivée détendue et souriante à l’aéroport d’Accra, avant de se rendre au service pédiatrique d’un hôpital de la capitale ghanéenne où elle a distribué des ours en peluche aux enfants. Elle a également rencontré son homologue, Rebecca Akufo-Addo, pour prendre le thé. Il n’y a eu aucune déclaration à la presse ou publique, mais cette visite sur le continent est consacrée essentiellement aux enfants, à travers sa campagne « Be Best » (« Sois meilleur »).
Cette visite, une « initiative personnelle » selon l’entourage de la première dame, se déroule loin de la frénésie de la campagne américaine pour les élections parlementaires, cruciales pour la seconde partie du mandat de Donald Trump.