Plus d’une semaine après la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, la France a demandé, vendredi 12 octobre, que « les faits soient clairement établis et que tous ceux qui peuvent contribuer à la manifestation de la vérité y concourent pleinement ».

« C’est le message que nous avons transmis aux autorités saoudiennes. Les accusations portées contre elles nécessitent qu’elles fassent preuve de transparence et y apportent une réponse complète et circonstanciée », a déclaré lors d’un point de presse la porte-parole du ministère des affaires étrangères français, mentionnant « de graves interrogations ».

Disparu le 2 octobre

La réaction du Quai d’Orsay arrive après celles de Londres et des Etats-Unis, également alliés de Riyad, qui ont tous deux demandé des explications sur la disparition de l’éditorialiste, critique du pouvoir saoudien.

Collaborateur du Washington Post, Jamal Khashoggi n’a plus donné signe de vie depuis qu’il s’est rendu le 2 octobre dernier au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul. Sa fiancée, qui l’attendait à l’extérieur, assure qu’il n’en est jamais ressorti et des sources au sein des services de sécurité turcs pensent qu’il a été tué à l’intérieur du consulat par une équipe d’une quinzaine de Saoudiens repartis le jour même dans leur pays.

Jamal Khashoggi : le journaliste saoudien a-t-il été assassiné ?
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