Au moins vingt-deux personnes au moins sont mortes, samedi 13 octobre, en marge d’un rassemblement électoral dans le nord de l’Afghanistan, dans un attentat à la moto piégée qui endeuille encore une fois la campagne des élections législatives du 20 octobre. Un précédent bilan faisait état de quatorze victimes.

L’explosion a eu lieu alors que les partisans d’une candidate aux législatives quittaient un rassemblement électoral. La majorité des 22 tués et 36 blessés sont des civils, a indiqué le porte-parole du gouverneur de la province de Takhar.

Si l’attentat n’a pas encore été revendiqué, les talibans avaient annoncé dans un communiqué leur volonté de faire dérailler le processus électoral en ordonnant aux candidats de se retirer de la course, jurant de s’en prendre au scrutin et à ceux qui y participent.

Neuf candidats aux législatives ont été tués

Les attentats et attaques en lien avec la campagne des élections législatives ont blessé et tué des centaines de personnes à travers le pays. Samedi, à Herat, dans l’ouest du pays, deux hommes armés ont attaqué le local de campagne d’un candidat dans le district d’Injeel, faisant deux morts, un enfant de 9 ans et un agent de sécurité.

Au moins neuf candidats aux législatives ont déjà été tués, la plupart dans des attaques ciblées, selon la Commission électorale indépendante.

Plus de 2 500 candidats se disputent les 249 sièges en jeu lors des élections de samedi 20 octobre. Environ 54 000 membres des forces de sécurité afghanes seront chargés de la protection des 5 000 bureaux de vote. Pour des raisons de sécurité, 2 000 autres bureaux n’ouvriront pas.