En Suède, Ulf Kristersson, le dirigeant des Modérés, renonce à former un gouvernement
En Suède, Ulf Kristersson, le dirigeant des Modérés, renonce à former un gouvernement
Les législatives du 9 septembre ont conduit à une situation de blocage au Parlement : l’alliance de centre-droit, minoritaire, n’a obtenu qu’un siège de plus que les sociaux-démocrates.
Le chef de file des Modérés, principale composante de l’Alliance de centre-droit au Parlement suédois, a annoncé dimanche 14 octobre avoir renoncé « pour le moment » à essayer de former un gouvernement.
Ulf Kristersson avait été chargé de former un gouvernement au début du mois d’octobre après des élections législatives qui ont conduit, le 9 septembre, à une situation de blocage au Parlement, avec 144 sièges sur 349 pour les sociaux-démocrates (centre gauche), soit un de plus que l’alliance de centre-droit. Avec 62 sièges, le parti d’extrême droite, les Démocrates suédois, se trouve en position d’arbitre.
Refus de transiger avec l’extrême droite
Confronté au refus des autres membres de l’alliance de transiger avec l’extrême droite, Ulf Kristersson leur avait proposé vendredi de soutenir un cabinet minoritaire formé par ses soins. Mais cette proposition a été rejetée par deux des trois autres partis de centre-droit, les Libéraux et le Parti du centre. Il a donc préféré jeter l’éponge, en déclarant qu’il avait « fait tout ce qu’[il] pouvai[t], pour le moment ».
Le chef de file des sociaux-démocrates, Stefan Lofven, devrait se voir confier à son tour par le président suédois la tâche de former un gouvernement. S’il échoue, Ulf Kristersson pourrait avoir une seconde chance avant que ne soient convoquées des élections anticipées. « Je suis toujours prêt à être premier ministre et à diriger un gouvernement de l’alliance », a-t-il fait savoir dimanche.