Nouvelle agression homophobe à Paris
Nouvelle agression homophobe à Paris
Le Monde.fr avec AFP
L’agression de deux femmes dans le 9e arrondissement de la capitale intervient après une série d’attaques contre des couples homosexuels dénoncée sur les réseaux sociaux.
Un nouveau cas d’agression homophobe, survenu dans le 9e arrondissement de Paris mercredi 31 octobre au soir contre deux femmes, a émergé sur les réseaux sociaux avant de faire l’objet d’une enquête. Selon une source policière citée par l’Agence France-Presse (AFP), un couple de femmes s’embrassait à un arrêt de bus de la capitale lorsqu’un homme a tiré les cheveux de l’une d’entre elles. Sa partenaire a alors poursuivi cet individu, qui lui a asséné un coup de poing au visage. Les blessures causées par l’agresseur ont entraîné pour la victime 21 jours d’interruption de travail (ITT).
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Selon une source judiciaire citée par l’AFP, l’enquête a été ouverte pour « violences commises en raison de l’orientation sexuelle dans un lieu destiné à l’accès à un transport collectif de voyageurs ayant entraîné une ITT supérieure à huit jours ». Les investigations ont été confiées au service de l’accueil et de l’investigation de proximité (SAIP) du 9e arrondissement.
Des agressions « indignes de la France »
Ces dernières semaines, les victimes d’attaques de cette nature ont accédé à une visibilité plus importante. Les témoignages sont généralement publiés sur les réseaux sociaux avec une photographie des blessures subies par les personnes agressées. Les hommes y sont plus représentés que les femmes, mais les faits de mercredi soir rappellent qu’ils ne sont pas les seuls concernés.
Portant dans les rues la mobilisation commencée depuis la rentrée sur les réseaux sociaux contre les agressions homophobes, 3 000 personnes s’étaient rassemblées à Paris le 21 octobre contre l’homophobie. Plusieurs membres du gouvernement étaient présents à ce rassemblement organisé à l’appel d’associations. Lundi, le président Emmanuel Macron avait dénoncé sur Twitter ces agressions comme « indignes de la France », et annoncé de futures « mesures concrètes », sans en préciser le contenu.