En juillet 2017, Kendrick Lamar au Festival d’été de Québec (Canada). / Amy Harris / Amy Harris/Invision/AP

Huit nominations : c’est ce qu’a reçu le rappeur Kendrick Lamar, vendredi 7 décembre, pour les Grammy Awards, les récompenses de l’industrie musicale américaine dont la cérémonie aura lieu le 10 février à Los Angeles. Ainsi, le Californien se place en tête devant un autre rappeur, le Canadien Drake, nommé sept fois. C’est un nouveau triomphe pour le rap américain, qui peine néanmoins à s’imposer au palmarès final, le dernier prix dans la catégorie reine d’album de l’année remontant à 14 ans.

Kendrick Lamar a déjà glané douze Grammy Awards, dont cinq pour son album DAMN lors de la dernière édition. Cette fois, c’est l’album inspiré du film Black Panther qui a valu à Kendrick Duckworth, de son vrai nom, ces nouvelles nominations. L’artiste américain de 31 ans a produit le disque, contribué à l’écriture de tous les titres et en interprète plusieurs.

L’annonce des nominations est un revers pour Beyoncé et Jay-Z, dont l’album événement Everything is Love avait été salué par la critique mais qui n’ont été retenus dans aucune catégorie. Autres grands absents, les chanteuses Taylor Swift et Ariana Grande, introuvables dans les catégories majeures.

Plus de diversité dans les nominations

Pour autant, le tableau des nominations témoigne de l’évolution réclamée par une partie de l’industrie musicale, avec beaucoup plus d’artistes féminines. Cinq des huit nommés dans la catégorie album de l’année sont des femmes, une proportion qui monte à six sur huit dans celle de meilleur nouvel artiste, considéré comme l’un des quatre prix majeurs des Grammys.

Critiquée à l’occasion de la dernière cérémonie, la Recording Academy, l’organe de représentation des professionnels de la musique aux Etats-Unis a engagé depuis une série de réformes pour favoriser la diversité de ses membres et du palmarès des Grammys.