Réouverture partielle de l’aéroport londonien de Gatwick, paralysé par les drones
Réouverture partielle de l’aéroport londonien de Gatwick, paralysé par les drones
Le Monde.fr avec AFP
« La piste de Gatwick est actuellement utilisable et un nombre limité d’avions sont prévus au décollage et à l’atterrissage », a fait savoir l’aéroport.
BEN STANSALL / AFP
C’est un véritable jeu du chat et de la souris auquel se sont livrés des drones avec les policiers jeudi 20 décembre, qui a eu pour conséquence de paralyser l’aéroport londonien de Gatwick. L’aéroport a annoncé vendredi matin sa réouverture pour un « nombre limité » de vols.
« La piste de Gatwick est actuellement utilisable et un nombre limité d’avions sont prévus au décollage et à l’atterrissage », a fait savoir Gatwick sur Twitter, conseillant aux voyageurs de vérifier le statut de leur vol avec leur compagnie aérienne avant de se rendre à l’aéroport, des vols au départ et à l’arrivée de Gatwick étant toujours sujets à des retards ou à des annulations. Quelque 110 000 passagers auraient dû emprunter un avion décollant de Gatwick ou y atterrissant jeudi, et 10 000 avaient déjà été affectés mercredi soir.
Des drones aperçus plus de 50 fois
L’aéroport avait été fermé mercredi après que deux drones eurent été vus en train de survoler le site. Il a rouvert brièvement dans la nuit avant de fermer à nouveau jeudi matin et la piste n’a pu être rouverte dans la journée, car les drones ne cessaient de réapparaître. Jeudi soir, la police a expliqué que les drones avaient été aperçus plus de cinquante fois depuis mercredi soir. L’armée a été appelée à l’aide et le ministère de la défense a annoncé avoir déployé du matériel spécialisé pour aider la police à traquer les drones.
Une chasse à l’homme mobilisant plus de vingt unités de police et des dizaines d’agents de police locaux est en cours pour trouver le ou les responsables. Les coupables risquent jusqu’à cinq ans d’emprisonnement. La législation encadrant l’usage des drones a été renforcée cette année au Royaume-Uni : elle interdit leur utilisation à moins d’un kilomètre d’un aéroport et à une altitude supérieure à 400 pieds (122 mètres).
BEN STANSALL / AFP