• Indonésie : au moins 429 morts et 150 disparus à la suite d’un tsunami

Des hommes parmi des débris et des biens endommagés sur la plage après le tsunami, à Sumur, province de Banten, en Indonésie, le 26 décembre 2018. / JORGE SILVA / REUTERS

Causé par un glissement de terrain sous-marin lui-même provoqué par l’éruption du volcan Anak Krakatoa, ce tsunami a frappé, samedi 22 décembre à 21 h 30 (15 h 30, heure française), les municipalités situées de part et d’autre du détroit de la Sonde, dans le sud de Sumatra et l’ouest de Java. En début de matinée mercredi, le bilan de ce tsunami s’élevait à 429 morts, 1 485 blessés et 154 disparus.

Le bilan devrait s’alourdir dans les prochains jours, d’autant que les survivants manquent d’eau potable, de nourriture et de médicaments. Les travailleurs humanitaires présents sur place craignent désormais une crise sanitaire.

  • Macron se rend au Tchad, quelques semaines après Benalla

Le président français, Emmanuel Macron, et le président tchadien, Idriss Deby, marchent main dans la main alors qu’ils quittent une conférence de presse au palais présidentiel de N’Djamena avant un déjeuner officiel, le 23 décembre 2018. / LUDOVIC MARIN / AFP

Le président de la République a fêté Noël – avant l’heure – samedi à N’Djamena aux côtés de 900 soldats des troupes françaises déployées au sein de l’opération « Barkhane », chargée depuis l’été 2014 de combattre les groupes terroristes armés au Sahel.

Emmanuel Macron a également rencontré son homologue, Idriss Déby. Au menu des échanges : « Barkhane », l’éducation, la santé, les femmes, les subventions françaises, mais aussi… Alexandre Benalla, aujourd’hui mis en examen pour « violences volontaires » à la suite des violences qu’il avait exercées pendant le 1er-Mai.

Démis de ses fonctions par l’Elysée en juillet, l’ancien adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron s’est rendu début décembre au Tchad. « Emmanuel Macron a tenu à faire savoir samedi à Idriss Déby que cette personne n’était en aucun cas un intermédiaire officieux ou officiel », a indiqué l’Elysée au Monde.

  • Etats-Unis : mort d’un deuxième enfant guatémaltèque détenu par les gardes-frontières

Un homme tient une photo de Jakelin Caal, une fillette de 7 ans qui est morte alors qu’elle était sous la garde de la protection des gardes-frontières américains, pendant ses funérailles à San Antonio Secortez, au Guatemala, le 25 décembre 2018. / CARLOS BARRIA / REUTERS

Un garçon guatémaltèque détenu par les autorités américaines est mort, mardi 25 décembre, dans un hôpital de l’Etat du Nouveau-Mexique, ont annoncé les gardes-frontières. L’enfant, âgé de 8 ans, détenu par le service des douanes et de la protection des frontières (CBP), avait été « transféré immédiatement » lundi, avec son père, vers une structure hospitalière après avoir montré « des signes de maladie possible », selon un communiqué du CBP.

Le 8 décembre, une fillette guatémaltèque de 7 ans avait déjà perdu la vie après son arrestation par des gardes-frontières américains à l’issue d’un long périple. Elle est décédée d’un choc septique après son admission dans un hôpital d’El Paso, au Texas. Sa mort a suscité une onde de choc aux Etats-Unis une fois l’information rendue publique, alors que des milliers d’enfants migrants sont actuellement détenus dans des structures surpeuplées.

  • Après l’« acte VI », des « gilets jaunes » ont fêté Noël sur les ronds-points

Un prêtre se prépare pour une messe de Noël pour les manifestants en gilet jaune près d’un rond-point à Somain, dans le nord de la France. / FRANCOIS LO PRESTI / AFP

Policiers jetés à terre, « quenelles », effigie de Macron décapitée… Plusieurs incidents et dérapages, parfois violents, se sont produits en marge de la mobilisation des « gilets jaunes », samedi 22 décembre. Le lendemain, le parquet de Paris annonçait l’ouverture d’une enquête pour « violences volontaires » commises contre des motards de la police.

Loin des violences de l’« acte VI » dans les grandes villes, certains « gilets jaunes » ont choisi de fêter Noël sur les ronds-points, avec les amis qu’ils se sont faits depuis les plus de cinq semaines que dure la mobilisation. Reportage près de Fréjus, où l’une de nos envoyées spéciales s’est rendue. Au menu, une dinde, des bouteilles de champagne dépareillées, cinq kilos de pommes de terre, du saumon et des chocolats. Presque tout a été donné par des conducteurs qui passaient encore, en début de soirée, déposer bouteilles et boîtes de chocolats.

  • Etats-Unis : le shutdown prolongé au-delà de Noël

Les sénateurs états-uniens ont suspendu, samedi 22 décembre, les discussions pour obtenir un compromis budgétaire qui mettrait fin à la fermeture partielle des administrations fédérales. Le shutdown (« fermeture ») de l’administration se poursuivra donc au minimum jusqu’après la période de Noël (les sessions au Congrès ne devant reprendre que le 27 décembre) voire jusqu’en janvier.

Principal point de friction : le financement d’un mur à la frontière mexicaine voulu par Donald Trump. Le président des Etats-Unis réclame que le budget de fonctionnement d’une partie de l’administration intègre 5 milliards de dollars (4,4 milliards d’euros) pour les consacrer à ce qui constitue l’un de ses principaux engagements de campagne – ce que refuse catégoriquement l’opposition démocrate. Elle propose en revanche une allocation de 1,3 milliard de dollars pour l’amélioration de la sécurité aux frontières.

  • Climat : une pétition contre l’« inaction » de l’Etat recueille 1,7 million de signatures

La pétition recueillait mercredi matin plus de 1,7 million de signatures. / PHILIPPE LOPEZ / AFP

La pétition en ligne pour soutenir un recours en justice contre l’Etat français pour inaction climatique, lancée par quatre organisations non gouvernementales (Greenpeace, Oxfam, la Fondation pour la nature et l’homme et l’association Notre affaire à tous), recueillait mercredi matin plus de 1,7 million de signatures, du jamais-vu en France. Le tout recueilli en moins de neuf jours.

La pétition vise à soutenir l’action en justice de ces quatre ONG contre l’Etat « pour qu’il respecte ses engagements climatiques et protège nos vies », expliquent les pétitionnaires dans leur texte.

Le ministre de la transition écologique, François de Rugy, s’est dit « agréablement surpris » et « heureux que les citoyens s’expriment pour lutter contre le dérèglement climatique ». Il reconnaît que les ONG sont dans leur rôle d’aiguillon mais estime que baisser les émissions de gaz à effet de serre ne passera pas par un tribunal : « Ce n’est pas à des juges de forcer le gouvernement à prendre une loi. »

  • Et aussi...

Les experts. Trois syndicats de la police scientifique lancent un préavis de grève illimitée.

Cétacés. Le Japon officialise la reprise de la pêche commerciale à la baleine.

Urbi et orbi. Dans son message de Noël, le pape célèbre « la fraternité entre les personnes d’idées différentes ».

Ebola. Le virus est de retour en République démocratique du Congo, où il a tué plus de 350 personnes en 5 mois.

Financement du terrorisme. Sanction de 50 millions d’euros de la Banque postale pour des manquements à son devoir de vigilance.