Magnitogorsk, Russie, le 1er janvier 2019. / STRINGER / REUTERS

Le bilan humain de l’effondrement, tôt dans la matinée du lundi 31 décembre, d’un immeuble d’habitation à Magnitogorsk, une ville industrielle située à 1 700 kilomètres à l’est de Moscou, a été relevé jeudi à 37 morts d’après l’Agence France-Presse. Un précédent bilan mercredi faisait état de 28 morts, parmi lesquels se trouvaient quatre enfants.

Les sauveteurs continuent de fouiller les décombres de ce bâtiment de dix étages dans un froid glacial. Jeudi matin, la température dans cette ville de la région de Tcheliabinsk, dans l’Oural était de – 14 °C. Quatre personnes sont encore portées disparues. Le ministère russe des situations d’urgence a affirmé que vingt-deux corps avaient pu être identifiés jusqu’à présent.

L’enquête se poursuit

L’effondrement du bâtiment a fait suite à une forte explosion attribuée à une fuite de gaz. Près de 1 100 personnes habitaient dans ce bâtiment en béton construit en 1973, à l’époque soviétique, dont 35 appartements ont été détruits à la suite de l’explosion.

En tout, six enfants figurent parmi les morts, et six personnes ont été sorties vivantes des décombres. Le comité fédéral d’enquête poursuit son enquête sur les causes de l’effondrement. Il a précisé qu’aucune trace d’explosifs n’avait été découverte sur le site.