Le joueur allemand Fabian Bohm face aux Français Mathieu Grebille et Luka Karabatic, à Berlin, le 15 janvier. / ANNEGRET HILSE / REUTERS

Et Timothé N’Guessan libéra l’équipe de France. Au terme d’une rencontre dans une enceinte de 16 000 personnes entièrement acquise à la sélection allemande, l’équipe de France est parvenue à arracher, à la dernière seconde de jeu, le point du match nul (25-25) et entrevoit plus sereinement l’accession aux phases finales de la compétition.

Menés pendant une grande partie de la rencontre, lundi soir à Berlin, les Bleus sont encore un point derrière les Allemands (25-24) à une minute de la fin du temps réglementaire. Un arrêt du pied de Vincent Gérard donne alors aux Français l’occasion de les rejoindre au score : la première tentative de tir sur un jet franc est manquée, avant que les arbitres ne demandent un retour dans le temps, de deux secondes, pour une faute sur l’attaque tricolore. Un tir de Timothé N’Guessan, suspendu au-dessus de la défense allemande sur la seconde tentative, évite de justesse la défaite aux Français.

Dès la moitié d’une première mi-temps verrouillée entre les deux équipes (3-3 à la 15e minute de jeu), le capitaine de la sélection, Cédric Sorhaindo, est sorti en cours de jeu pour des douleurs – récurrentes depuis le début de la compétition – au mollet. Menée de deux buts à la pause, la sélection française est repassée devant l’Allemagne en cours de seconde mi-temps, avant de se faire à nouveau distancer et de connaître une fin de rencontre mouvementée face à un rival à l’histoire douloureuse pour le handball français.

Les joueurs de Didier Dinart se maintiennent donc en tête du groupe A, devant l’Allemagne et la Russie, qu’ils doivent affronter jeudi pour assurer leur qualification pour le tour principal.