Les rapporteurs de la commission sénatoriale du droit Jean-Pierre Sueur (à gauche) et Muriel Jourda (à droite), et le président de la commission sénatoriale du droit Philippe Bas (au centre), présentent le 20 février 2019 au Sénat, à Paris, les résultats d’une enquête dans l’affaire Benalla. / FRANCOIS GUILLOT / AFP

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a dénoncé mercredi 20 février « beaucoup de contrevérités » dans le rapport d’enquête du Sénat sur l’affaire Benalla, du nom de l’ex-chargé de mission d’Emmanuel Macron.

Le porte-parole du gouvernement n’a pas souhaité détailler quelles « contrevérités » précises étaient dans le rapport, se bornant à affirmer que l’Elysée apportera des « réponses factuelles » sous peu. « Je trouve curieux que les assemblées aient à se prononcer sur l’organisation du pouvoir exécutif », a-t-il par ailleurs déclaré à propos des recommandations faites par la commission.

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Le rapport sénatorial pointe en effet des « dysfonctionnements majeurs » à la tête de l’Etat. Ils soulignent également la mauvaise volonté de la présidence dans la transmission d’informations, ainsi que « les imprécisions, les divergences et les oublis dans les témoignages de proches collaborateurs du chef de l’Etat », qui ont pourtant été entendus sous serment. A ce titre, ils estiment qu’Alexandre Benalla, l’ex-chargé de mission de l’Elysée ayant molesté deux manifestants place de la Contrescarpe, le 1er mai 2018, doit être poursuivi pour faux témoignage.

Mercredi, le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert le 15 février une enquête préliminaire pour « entrave à la manifestation de la vérité ».

Affaire Benalla : "Cela fait beaucoup !", s'alarme le Sénat
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