Dans un rapport publié le 6 mars, l’organisation non gouvernementale internationale Human Rights Watch accuse les autorités irakiennes et le gouvernement de la région du Kurdistan (KRG) d’avoir inculpé des centaines de mineurs d’actes de terrorisme. En cause : leur présumée appartenance à l’organisation Etat islamique (EI).

En vertu du droit international, les enfants recrutés par des groupes armés doivent normalement être considérés en premier lieu comme des victimes. Pourtant, les autorités ont eu recours à des arrestations et des détentions contestables, après des jugements express et sans que les enfants aient pu avoir recours à un avocat.

D’après les estimations de Human Rights Watch publiées fin 2018, environ 1 500 enfants ont été placés en détention en raison de leur appartenance supposée à l’EI.