Brune Poirson élue à l’ONU pour l’environnement
Brune Poirson élue à l’ONU pour l’environnement
Le Monde.fr avec AFP
La secrétaire d’Etat à l’écologie a été nommée à la vice-présidence de l’ANUE, fonction réservée à un membre de gouvernement encore en exercice.
Brune Poirson lors d’une réunion du grand débat national, le jeudi 7 mars à Gréoux-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence). / JEAN-CLAUDE COUTAUSSE / FRENCH POLITICS POUR "LE MONDE"
La secrétaire d’Etat à la transition écologique et solidaire, Brune Poirson, a été élue vice-présidente de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (ANUE) pour un mandat de deux ans, a annoncé mercredi le gouvernement dans un communiqué.
Au sujet de cette fonction qui nécessite d’être membre d’un gouvernement, Brune Poirson s’est dite « honorée de la confiance » qui lui est accordée par l’ANUE. « Cette nouvelle responsabilité au sein d’une organisation internationale aussi importante est une opportunité de porter plus fortement nos actions en faveur de la préservation du climat et de la biodiversité », ajoute-t-elle.
Secrétaire d’Etat auprès de Nicolas Hulot dès juin 2017
Les 193 pays membres de l’ONU sont partis à l’ANUE, l’organe décisionnel le plus important au monde sur les questions environnementales. La réunion de cette assemblée, créée en 2012 afin de renforcer le combat environnemental, a eu lieu à Nairobi la semaine dernière. Le programme avait été marqué, au mois de novembre 2018, par la démission de son directeur, Erik Solheim, dont les frais de déplacements (500 000 € depuis sa prise de poste en 2016) avaient été dénoncés comme trop importants par un audit.
« Il s’agit d’un poste auquel ne sont éligibles que les ministres en exercice. La France obtient ce poste pour la première fois », a précisé, mercredi, le gouvernement français. Elue dans la troisième circonscription du Vaucluse, Brune Poirson, néophyte en politique, avait été nommée secrétaire d’Etat dans le nouveau gouvernement d’Edouard Philippe en juin 2017.
Âgée de 36 ans, elle est diplômée de l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence. Après avoir travaillé avec une députée travailliste britannique et géré des projets de distribution d’eau dans les bidonvilles en Inde, elle a poursuivi sa carrière dans la recherche sur « l’innovation sociale et la responsabilité sociale des entreprises » à Boston, aux Etats-Unis, mais a également exercé dans le secteur public, pour l’Agence française de développement, dans le secteur privé, pour Veolia, et pour des associations.