Notre-Dame de Paris, le jour d’après
Notre-Dame de Paris, le jour d’après
Après une nuit de lutte, l’incendie de la cathédrale est éteint. Pompiers, religieuses, passants et habitants découvrent ce qu’il reste de la cathédrale.
Le porte-parole des pompiers a annoncé, mardi 16 avril au matin, que l’incendie qui s’était déclenché lundi soir à la cathédrale Notre-Dame de Paris était éteint, après une nuit de lutte contre les flammes. Une centaine de pompiers « restent mobilisés pour la phase de surveillance et pour évacuer les œuvres ».
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Depuis tôt le matin, des hommes et des femmes viennent constater les dégâts. / DENIS ALLARD POUR « LE MONDE »
Une joggeuse s’est arrêtée pour se recueillir sur les quais de Seine, au petit matin. / DENIS ALLARD POUR « LE MONDE »
Des pompiers aux abords de la cathédrale, le matin du 16 avril. / DENIS ALLARD POUR « LE MONDE »
A l’intérieur de Notre-Dame, le matin du 16 avril. / PHILIPPE WOJAZER / REUTERS
La charpente en feu de la cathédrale, mardi 16 avril au matin. / PHILIPPE WOJAZER / REUTERS
Pour Yaya, sapeur-pompier basé à Clamart, la nuit a été très longue. « C’était une opération très compliquée à cause de la hauteur du bâtiment, mais on en est venus à bout… », raconte-t-il. « J’aime visiter Paris quand je peux, mais je ne suis jamais entré dans Notre-Dame de Paris. Il y a des monuments comme ça, on passe devant, on se dit qu’ils seront toujours là… mais c’est pas grave, ils vont la reconstruire, et là j’irai la visiter ! » / DENIS ALLARD POUR « LE MONDE »
Sœur Marie-Aimée et sœur Agatha de la Fraternité, sur le pont de la Tournelle, entre l’île Saint-Louis et la rive gauche. Toute la nuit, elles ont regardé brûler la cathédrale : « J’ai vu la flèche s’effondrer. Je me souviens, dans la foule des Parisiens, des touristes, un silence… » Sœur Agatha, jeune religieuse née en Pologne, voit dans l’image de Notre-Dame debout un signe d’espoir : « Les murs, l’intérieur sont préservés. Cela me fait penser à notre Eglise qui traverse tous ces scandales aujourd’hui… Il y a le temps de l’apocalypse… et il y aura le temps de la renaissance. » / DENIS ALLARD POUR « LE MONDE »
Henri Arnoux, 78 ans, est né à Paris. Il y a vécu et travaillé toute sa vie à faire tourner un petit restaurant familial du 13e arrondissement. Pour lui aujourd’hui, « c’est le cœur de Paris qui saigne ». Ce matin, sa promenade habituelle avec sa femme Annick a le goût des larmes retenues. « Je suis très perturbé… je pense à tous ces chênes centenaires de la charpente qui sont partis en fumée, au travail de tous les compagnons du devoir… Même pendant la guerre, Notre-Dame n’a rien eu. Elle a traversé tous les moments importants de notre histoire… Et maintenant… tout ça est perdu ». / DENIS ALLARD POUR « LE MONDE »
Un pompier fait une pause devant la cathédrale, le 16 avril. / DENIS ALLARD POUR « LE MONDE »
Un homme prie sur les quais devant Notre-Dame, le 16 avril. / DENIS ALLARD POUR « LE MONDE »
Dans un café devant la cathédrale. / DENIS ALLARD POUR « LE MONDE »
Des habitants se sont réunis sur les quais en face de la cathédrale. / DENIS ALLARD POUR « LE MONDE »
Le lendemain de l’incendie, sur les quais de Seine. / DENIS ALLARD POUR « LE MONDE »