Emmanuel Macron s’y était engagé fin février : la dissolution du mouvement d’ultradroite Bastion social, accusé d’appeler à la haine, aux discriminations et aux actions violentes, a été prononcée mercredi 24 avril en conseil des ministres.

Au lendemain de la profanation de quatre-vingt-seize tombes dans un cimetière juif alsacien, le président de la République avait annoncé la dissolution de ce groupuscule identitaire ainsi que deux autres groupes, Blood and Honour Hexagone et Combat 18, lors du dîner annuel du Conseil représentatif des organisations juives de France, le 20 février, à Paris,

Cette décision a été prise « pour mettre fin aux exactions répétées commises » en marge de rassemblements de voie publique par ce groupuscule identitaire lancé à Lyon en 2017 par d’anciens membres de l’ex-Groupe union défense (GUD), syndicat étudiant d’extrême droite aujourd’hui dissous, a précisé le ministère de l’intérieur dans un communiqué.