La Néerlandaise Sherida Spitse à la lutte avec la Suédoise Lina Hurtig. C’est finalement la première qui l’a emporté, le 3 juillet à Lyon. / JEAN-PIERRE CLATOT / AFP

  • C’était hier

Suède - Pays-Bas : 0-1.

Elle porte le numéro 14, cher à Johan Cruyff et à n’importe quel supporteur des Pays-Bas. Mercredi soir, d’une frappe croisée, Jackie Groenen a rendu un fier service à son pays natal : son but en prolongation (99e minute) contre la Suède, l’unique du match, a offert aux Néerlandaises la première qualification de leur histoire pour la finale de la Coupe du monde. Les championnes d’Europe en titre affronteront dimanche les Etats-Unis – qualifiés depuis leur victoire de mardi sur l’Angleterre – qui, pour leur part, comptent déjà trois couronnes mondiales (dont celle de 2015, la dernière en date). Le match aura lieu au « grand stade » de Lyon, comme les demi-finales.

Mais que ce fut long, mercredi soir à Lyon, pour ne pas dire franchement ennuyeux par moments ! Autant la demi-finale de mardi fut spectaculaire, autant celle de mercredi fut assoupie. Un sommet de l’ennui, même, selon certains observateurs.

  • C’est aujourd’hui

Jeudi est un jour de repos – tout comme vendredi – pour les quatre équipes qui restent encore en lice, avant de disputer, pour les unes, la « petite finale », samedi, pour les autres, la finale, dimanche.

  • C’est dit

« Je me sens profondément américaine. »

C’est l’attaquante des Etats-Unis, Megan Rapinoe, qui estime nécessaire de le rappeler. « Si vous voulez parler de ce sur quoi nous [et notre pays] avons été fondés, de nos chansons et de notre hymne, je suis terriblement américaine », a dit mercredi la joueuse, qui, par ailleurs, boycotte l’hymne national pour protester contre les violences policières visant les Noirs.

L’attaquante avait déjà récemment pris position contre Donald Trump en annonçant qu’elle ne se rendrait pas à la Maison Blanche en cas de titre dimanche, car, a-t-elle déclaré, le chef de l’Etat ne « se bat pas pour les mêmes choses que nous ».

Forfait en demi-finales mardi contre l’Angleterre, pour cause de blessure aux ischio-jambiers, Megan Rapinoe espère maintenant être rétablie pour la finale de dimanche.

Megan Rapinoe à l’échauffement, le 2 juillet à Lyon. / Francisco Seco / AP

  • C’est vu

Même en l’absence de l’équipe de France, les matchs de la Coupe du monde continuent de susciter l’intérêt des téléspectateurs français. La preuve, les chiffres d’audience enregistrés mardi soir pour le match entre l’Angleterre et les Etats-Unis (le quart de finale France - Etats-Unis avait été suivi par 11,8 millions de téléspectateurs).

  • C’est noté

Avec les buts qu’elles ont inscrits, mardi soir en demi-finales, l’Américaine Alex Morgan et l’Anglaise Ellen White se sont installées en tête du classement des meilleures buteuses de ce Mondial, avec six réalisations chacune. Elles devancent une autre Américaine, Megan Rapinoe, ainsi que l’Australienne Sam Kerr (cinq buts chacune).