Donald Trump dans son bureau, à New York, lors d’un entretien avec l’agence Associated Press, mardi 10 mai. | Mary Altaffer / AP

  • Le fait du jour

Le futur candidat républicain à l’élection présidentielle du 8 novembre, Donald Trump, a changé d’avis sur ses déclarations de revenus. Après s’être longtemps opposé à leur publication avant l’élection, une tradition de la vie politique américaine, le magnat de l’immobilier a estimé dans un entretien donné mercredi 11 mai à l’agence de presse Associated Press qu’il était désormais déterminé à les publier, ajoutant espérer qu’il parviendrait à le faire avant le jour de l’élection. « Vous n’allez pas apprendre grand-chose », a-t-il assuré. Le candidat républicain à la Maison Blanche en 2012, Mitt Romney, avait relancé ses attaques sur ce thème quelques heures auparavant. « Refuser de publier ses déclarations d’impôts devant les électeurs est un motif de disqualification pour un candidat présidentiel à l’époque moderne, surtout pour quelqu’un sans passé public ou militaire et dont la vie n’a pas été examinée », avait écrit M. Romney sur Facebook. « Il n’existe qu’une seule explication logique au refus de M. Trump de publier ses déclarations d’impôts : elles contiennent une bombe », avait-il ajouté.

  • La phrase du jour

« C’est juste une suggestion »

Le futur candidat républicain à l’élection présidentielle du 8 novembre, Donald Trump, a tenté, mercredi 11 mai, d’atténuer ses propos sur les musulmans lors d’un entretien accordé à la chaîne conservatrice Fox News. Alors qu’il a créé la controverse au mois de décembre en proposant d’instaurer une interdiction d’entrée temporaire sur le territoire américain à toute personne musulmane, M. Trump a assuré qu’il ne s’agissait que d’une proposition. Au lendemain de l’élection d’un nouveau maire à Londres Sadiq Khan, qui est de confession musulmane, le magnat de l’immobilier avait assuré la veille que cette disposition comprendrait des exceptions.

  • Le chiffre du jour

43 %

Un sondage publié par la Quinnipiac University et consacré au rapport de force entre la démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump en Floride, dans l’Ohio et en Pennsylvanie, montre les deux candidats au coude à coude. Le Parti démocrate a critiqué le sondage en estimant qu’il reposait sur des échantillons de population blanche supérieurs à sa part effective dans ces trois « swing states » particulièrement disputés entre les deux grandes formations. Dans ce sondage, Mme Clinton devance M. Trump d’un point seulement en Floride et en Pennsylvanie (43 % des intentions de vote contre 42 %, soit un écart inférieur à la marge d’erreur). Elle est même distancée de quatre points en Pennsylvanie (39 % contre 43 %).

  • La vidéo du jour

Le comité d’action politique (super PAC) Correct the record qui soutient la favorite démocrate Hillary Clinton diffuse depuis quelques jours une publicité utilisant des propos cavaliers prononcés dans le passé par le futur candidat républicain Donald Trump concernant les femmes. Les adversaires républicains de M. Trump avaient déjà utilisé certaines formules désobligeantes pour tenter en vain de mettre en difficulté le magnat de l’immobilier.

Donald Trump "Respects" Women...
Durée : 01:13

  • La photo du jour

A New Delhi (Inde), des militants du parti hindou d’extrême droite Shiv Sena font une prière pour assurer la victoire au candidat Donald Trump, mercredi 11 mai.

A New Delhi (Inde), des militants du parti hindou d’extrême droite Shiv Sena font une prière pour assurer la victoire au candidat Donald Trump,  mercredi 11 mai. | ANINDITO MUKHERJEE / REUTERS

  • A suivre

Le futur candidat républicain Donald Trump doit rencontrer plusieurs hauts responsables républicains jeudi 12 mai, dont les chefs du parti au Congrès Paul Ryan et Mitch McConnell. Le premier est « speaker » (président) de la Chambre des représentants et le second dirige la majorité républicaine du Sénat. Il s’agit pour le milliardaire de lever les réticences de ceux qui mettent en doute ses convictions conservatrices. Le magnat de l’immobilier a montré ces derniers jours qu’il n’entendait pas renoncer à ses positions iconoclastes en soulignant par exemple dimanche que le Grand Old Party s’appelle « Parti républicain et non Parti conservateur ».