Le cardinal Barbarin (à droite) avec le pape François (de dos), le 6 juillet au Vatican. | GABRIEL BOUYS / AFP

Le procureur de Lyon a rendu sa décision, lundi 1er août, dans l’affaire dite « Barbarin »  et a décidé de classer sans suite l’enquête préliminaire ouverte en février pour « non-dénonciation » d’agressions sexuelles sur mineurs.

Des victimes du père Bernard Preynat, mis en examen pour des agressions sexuelles commises il y a plus de vingt-cinq ans, reprochaient, en particulier au cardinal, de ne pas avoir dénoncé les agissements du religieux à la justice et de l’avoir laissé en poste trop longtemps, jusqu’en août 2015, dans une paroisse où il était au contact d’enfants.

Les faits ont été commis entre 1986 et 1991, au moment où le prêtre encadrait un groupe scout à Sainte-Foy-lès-Lyon, dans la banlieue ouest de Lyon. Il avait été écarté du groupe après le signalement d’une famille, mais avait ensuite continué à être en contact avec des enfants, notamment en leur enseignant le catéchisme.

Le père Bernard Preynat a été mis en examen le 27 janvier après avoir reconnu les faits. Il a également été placé sous le statut de témoin assisté pour des viols qu’il a avoués en garde à vue.