BlackBerry, Sagem, Nokia… Echecs au bout de la ligne
BlackBerry, Sagem, Nokia… Echecs au bout de la ligne
M le magazine du Monde
Le canadien a récemment annoncé qu’il ne fabriquera plus de smartphone. Comme lui, les anciens leaders européens et américains du secteur des téléphones portables ont presque tous raccroché. Souvent au profit de sociétés asiatiques.
Le stand Blackberry au salon 3GSM Mobile World Congress 2008, à Barcelone. | Bjorn Gottlicher / Andia
2016 : BlackBerry, pionnier déchu
Seize ans après avoir lancé le premier téléphone connecté à Internet, la célèbre marque canadienne vient d’annoncer qu’elle ne créerait plus de nouveaux modèles. Des portables BlackBerry resteront produits sous licence par des sociétés asiatiques.
Nokia était finlandais, puis américain avant de passer sous licence taïwannaise. | Photocom/ Nan Shan/ Ropi REA
2013-2016 : Nokia et Microsoft, même combat
En septembre 2013, l’ex-leader mondial a décidé de se séparer de son activité dans la téléphonie, en la vendant à Microsoft. Le géant américain s’en est à son tour débarrassé en mai 2016. Des Nokia restent cependant produits sous licence par le Taïwanais Foxconn et une nouvelle société finlandaise, HMD.
Sagem s’appelle désormais MobiWire. | Pascal Sittler/ REA
2008 : Sagem, vieille gloire française
Ancien numéro un déclinant du marché français, Sagem Mobiles a été vendu par le groupe Safran en juillet 2008 à une société de capital risque, Sofinnova. Après plusieurs restructurations, cette entreprise s’appelle désormais MobiWire et ne fait plus que de la sous-traitance.
Une montgolfière en forme de téléphone portable de marque Siemens 408, à Chambley (Meurthe-et-Moselle). | Fred MARVAUX/REA
2005 : Siemens, allemand aphone
Une réputation de sérieux ne suffit pas. En juillet 2005, la firme allemande a été contrainte de céder son activité de téléphonie, déficitaire, au groupe taïwanais BenQ. La nouvelle branche BenQ-Siemens a finalement fait faillite en 2007.
Alcatel n’est plus français mais chinois depuis 2004. | Denis Allard/REA
2004 : Alcatel, stratège gaulois
Le Français Alcatel a été l’un des premiers à se séparer de son activité dans la téléphonie mobile en avril 2004, jugée « non stratégique » par ses dirigeants. C’est le Chinois TCL qui continue de faire vivre la marque.