Arnaud Montebourg, candidat à la primaire organisée par le Parti socialiste, a refusé samedi, « par délicatesse », de commenter le refus par les cadres du PCF d’un ralliement à Jean-Luc Mélenchon, et prôné à nouveau « l’union des gauches ».

« Les partis politiques s’autodéterminent librement. Je n’ai pas à intervenir dans les choix des autres partis de gauche (...)
Je peux dire en revanche ce que je fais, je construis l’union des gauches, c’est-à-dire la capacité à avoir une solution et une offre politique à vocation majoritaire qui nous permette de gouverner la France, et d’éviter que les électeurs de gauche se retrouvent dans la situation d’avoir à arbitrer les élégances entre la famille Le Pen et un des candidats de la droite. »

Dans un entretien au Journal du Dimanche la semaine dernière, Arnaud Montebourg s’était dit prêt à faire l’union avec le PCF dès le premier tour, et il avait dénoncé la « radicalité » de Jean-Luc Mélenchon.