Le gouvernement Trump ne demandera pas la poursuite de l’enquête sur les e-mails de Clinton
Le gouvernement Trump ne demandera pas la poursuite de l’enquête sur les e-mails de Clinton
Le Monde.fr avec AFP
Lors d’un débat présidentiel avant l’élection, Donald Trump avait affirmé que s’il était élu il demanderait à son ministre de la justice de nommer un procureur spécial pour enquêter sur l’affaire.
Hillary Clinton lors d’un meeting à Miami le 11 octobre. | LUCY NICHOLSON / REUTERS
L’administration de Donald Trump ne relancera pas l’enquête sur l’affaire des courriels privés d’Hillary Clinton, a affirmé mardi 22 novembre l’une des plus proches conseillères du président élu.
Dans une interview à la chaîne MSNBC, Kellyanne Conway, ancienne responsable de campagne du républicain et actuellement membre de l’équipe de transition, a assuré que le président élu voulait « dépasser les enjeux de la campagne ».
L’utilisation d’un serveur privé par Hillary Clinton pendant ses quatre ans à la tête de la diplomatie américaine lui a valu de sévères réprimandes du FBI sans toutefois entraîner de poursuites. Cette affaire a surtout empoisonné toute sa campagne pour la Maison Blanche. Lors d’un débat présidentiel avant l’élection du 8 novembre, Donald Trump avait affirmé, devant la démocrate, que s’il était élu il demanderait à son ministre de la justice de nommer un procureur spécial pour enquêter sur l’affaire.
« Lock her up ! »
« Je pense que quand le président élu vous dit, avant même son investiture, qu’il ne souhaite pas continuer à enquêter sur ces accusations, cela lance un message très fort, sur le fond et la forme », a déclaré mardi Mme Conway. « Je pense, en outre, qu’Hillary Clinton doit encore faire face au fait qu’une majorité d’Américains ne la trouvent pas honnête et digne de confiance, mais si Donald Trump peut l’aider à s’en remettre [de la défaite à l’élection présidentielle], alors peut-être que c’est une bonne chose. »
Donald Trump reviendrait ainsi sur l’une de ses promesses de campagne et l’un des slogans qui avait le plus enthousiasmé ses partisans lors des meetings : « lock her up ! » (enfermez-la !).