Démission du premier ministre et du gouvernement de Côte d’Ivoire
Démission du premier ministre et du gouvernement de Côte d’Ivoire
Le Monde.fr avec AFP
Le remaniement était attendu après les élections législatives de décembre, lors desquelles Daniel Kablan Duncan, qui se présentait pour la première fois, a été élu dans sa circonscription de Grand-Bassam.
Le président de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, à droite, et le premier ministre Daniel Kablan Duncan, à Abidjan, le 12 janvier 2016. | © LUC GNAGO / REUTERS
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a accepté, lundi 9 janvier, la démission du premier ministre, Daniel Kablan Duncan, et de son gouvernement, près d’un mois après la tenue des législatives remportées par la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire.
« En attendant la nomination d’un nouveau premier ministre et la mise en place d’un gouvernement, le premier ministre et les membres du gouvernement sortants sont chargés d’expédier les affaires courantes », annonce la présidence ivoirienne dans un communiqué.
Daniel Kablan Duncan élu
Daniel Kablan Duncan, qui se présentait pour la première fois, a été élu dans sa circonscription de Grand-Bassam. Le président de l’Assemblée nationale et ex-chef de la rébellion Guillaume Soro, le ministre de l’intérieur, Hamed Bakayoko, et le secrétaire général de la présidence, Amadou Gon Coulibaly, ont été réélus dans leurs fiefs du nord du pays, avec des scores avoisinant les 98 %, voire les 100 %.
La coalition soutenant le président, Alassane Ouattara, a obtenu la majorité avec 167 sur 254 sièges du Parlement ivoirien, lors des élections législatives du 18 décembre. Ces législatives ont été les premières élections à se tenir sous la IIIe République ivoirienne, après l’adoption d’une nouvelle Constitution en octobre à l’initiative du président Ouattara, réélu un an auparavant pour un deuxième et dernier mandat.
Dans ce scrutin à tour unique, la coalition présidentielle visait la majorité absolue, même si elle a dû faire face à de nombreuses candidatures dissidentes et à une opposition. Cette dernière, qui avait boycotté les précédentes législatives de 2011, espérait faire son retour au Parlement.