Concrete sera la première boîte de nuit en France à pouvoir rester ouverte 24 heures sur 24
Concrete sera la première boîte de nuit en France à pouvoir rester ouverte 24 heures sur 24
La mairie de Paris a accordé cette autorisation, inédite en France mais qui existe dans d’autres villes comme Amsterdam ou Berlin.
Concrete, club parisien spécialisé dans les musiques électroniques, a obtenu auprès de la mairie de la capitale l’autorisation de rester ouvert vingt heures sur vingt-quatre, une première en France. Aurélien Dubois, cofondateur du lieu et gérant de l’association Surprize, l’a annoncé, mercredi 8 mars, sur le site du magazine Trax.
Jusqu’à maintenant, explique-t-il, la péniche, située dans le 12e arrondissement, était obligée de « fermer à 6 h 40, [d’arrêter] de servir des boissons une heure et demie avant » et de couper le son pendant trente minutes avant de rouvrir. Une situation assez surréaliste qui prend fin après ce que l’équipe dirigeante qualifie de longues négociations. « Cela nous a pris des années pour être considérés comme des acteurs fiables, a dit le programmateur Brice Coudert au site spécialisé Resident Advisor. Depuis un an, nous avons utilisé les exemples d’autres grandes villes européennes, comme Berlin ou Amsterdam, pour montrer que la limite de 7 heures de Paris était un réel désavantage. »
Si les organisateurs préviennent qu’ils ne vont pas forcément rester ouverts continuellement – « les dimanches, par exemple, nous continuerons à fermer vers minuit-2 heures, parce que nous savons que les gens travaillent le lendemain », dit Aurélien Dubois – des marathons qui dureront tout le week-end sont déjà prévus.
Interrogé par Trax, le délégué chargé de la nuit à la mairie de Paris, Frédéric Hocquard, explique que l’autorisation accordée « s’inscrit dans un plan plus global, qui recoupe également l’ouverture des parcs la nuit ».
« Ce que nous souhaitons, c’est adapter les modes de vie, parce qu’il y a une demande pour que les choses ne s’arrêtent pas, pour que les gens puissent continuer à faire la fête. »
Pour Brice Coudert, cette licence « prouve que notre culture est en train d’être acceptée et comprise à Paris ».