Mort d’un des étudiants blessés dans l’incendie à Supélec Rennes
Mort d’un des étudiants blessés dans l’incendie à Supélec Rennes
Le Monde.fr avec AFP
Une semaine après l’incendie d’une résidence étudiante de la périphérie de Rennes, un jeune homme a succombé à ses blessures. Un autre restait encore hospitalisé.
Cent sapeurs-pompiers avaient été déployés pour éteindre l’incendie survenu à l’école d’ingénieurs Supélec Rennes. | THOMAS BREGARDIS / AFP
Une semaine après l’incendie d’une résidence étudiante de la périphérie de Rennes, un jeune homme a succombé lundi 29 mai au soir à ses blessures, ont annoncé le parquet et la préfecture. Mardi, un jeune restait encore hospitalisé, a précisé le parquet.
Dans la nuit du 22 au 23 mai, un incendie est survenu dans une résidence étudiante de Cesson-Sévigné, une commune située à l’est de Rennes, où étaient hébergés des étudiants de Supélec (École supérieure d’électricité). Le sinistre s’était déclenché à 2 h 49 au premier des trois étages de la résidence, dans une salle commune. Des étudiants avaient sauté des étages pour échapper aux flammes.
Enquête sur les circonstances de l’incendie
Au total, 53 jeunes, étudiants de 1re et 2 année, logeaient dans ce bâtiment plutôt récent. Vingt-six furent hospitalisés. Deux d’entre eux, plus grièvement blessés, n’avaient toujours pas quitté l’hôpital ce week-end.
L’intervention des secours s’était achevée vers 7 h 30 et avait mobilisé jusqu’à 107 pompiers.
Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances de l’incendie. Le parquet a écarté la piste d’un accident électrique.
Des expertises techniques complémentaires ont été menées, ainsi que de nombreuses auditions. Le parquet de Rennes devrait donner des informations sur ces éléments d’ici à la fin de la semaine.
« Je voulais dire aux élèves à quel point ils avaient été pleins de sang-froid », a déclaré la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, qui s’est rendue sur place. « Quand on voit l’état dans lequel se trouve le bâtiment et quand on imagine qu’il était plein, ce qui m’a frappée, c’est qu’on aurait pu avoir des dizaines de morts. »