Un peu plus d’un Français sur trois (35 %) se dit satisfait du début du quinquennat d’Emmanuel Macron, contre 59 % qui en sont « mécontents », selon un sondage Harris Interactive pour France 2 diffusé samedi 4 novembre.

Les électeurs de Macron approuvent, les autres bien moins. Si les électeurs d’Emmanuel Macron au 1er tour de la présidentielle (80 %) et dans une moindre mesure ceux de François Fillon (51 %) s’estiment satisfaits du début du quinquennat, ce n’est le cas que de 20 % des électeurs de Benoît Hamon et de 18 % de ceux de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon,

Les mesures les plus populaires et celles qui divisent. La suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des Français est sans surprise la réforme qui les a « le plus satisfaits » (52 %), loin devant la loi sur le terrorisme (25 %), la réforme des conditions d’entrée à l’université (24 %) et la réforme du Code du travail (19 %). Inversement, « l’augmentation de la CSG et la baisse des charges » (45 %), « la baisse de 5 euros mensuels pour les APL » (41 %), la réforme de l’ISF (40 %) et la réforme du Code du travail (35 %) sont celles qui leur ont « le plus déplu ».

Une politique vue comme favorisant les plus riches. Près d’un Français interrogé sur deux (45 %) considèrent la politique menée par Emmanuel Macron comme « et de droite et de gauche ». Pour 41 %, elles est « de droite » et pour seulement 5 % le chef de l’État conduit une politique « de gauche ». Pour près des deux tiers des personnes interrogées (63 %), cette politique profite davantage « aux catégories supérieures », pour 7 % elle profite d’abord « aux classes moyennes » et pour 21 % « à aucune catégorie en particulier ».

Confiance pour l’international, moins pour le « rassemblement des Français ». Si un Français sur deux fait confiance à Emmanuel Macron pour « assurer un poids important de la France au niveau international » (51 %) et « assurer la sécurité de la France » (49 %), ils sont moins nombreux à penser qu’il peut « réformer la France » (44 %). Seules 27 % des personnes interrogées lui font confiance pour « accroître le pouvoir d’achat » et 26 % pour « rassembler les Français ».

Méthodologie

Enquête réalisée en ligne du 2 au 3 novembre auprès de 1 817 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1 à 2,3 points.