Stéphane Poussier, ancien candidat de La France insoumise aux élections législatives dans le Calvados, a été placé en garde à vue, dimanche 25 mars, pour « apologie d’actes terroristes », a confirmé le procureur de la République de Lisieux, David Pamart. M. Poussier s’était félicité, sur les réseaux sociaux, de la mort du gendarme Arnaud Beltrame, qui a succombé à ses blessures, samedi, à suite de l’attaque terroriste survenue vendredi dans l’Aude.

Dans des publications sur Facebook et Twitter, Stéphane Poussier avait écrit samedi : « A chaque fois qu’un gendarme se fait buter, et c’est pas tous les jours, je pense à mon ami Rémi Fraisse [jeune militant écologiste mort sur le site du barrage de Sivens en octobre 2014 dans des échauffourées avec la police], là c’est un colonel, quel pied ! Accessoirement, un électeur de Macron en moins. »

Le syndicat Unité SGP Police a réagi dès samedi soir, qualifiant ces propos d’« intolérables » et appelant à des sanctions.

Le parti La France insoumise a également estimé que les dires de son ancien candidat étaient « honteux et abjects » et les a « fermement » condamnés. Jean-Luc Mélenchon, président du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, a, lui aussi, jugé les tweets de l’ancien candidat « repoussants ». Selon le tweet du parti politique, Stéphane Poussier a été « retiré de la plate-forme de La France insoumise ».