Deux smartphones découverts dans la cellule d’un terroriste présumé et d’un fiché S
Deux smartphones découverts dans la cellule d’un terroriste présumé et d’un fiché S
Le Monde.fr avec AFP
Une enquête a été ouverte après la découverte, à la prison de Fresnes, de smartphones dans la cellule d’un homme suspecté d’avoir participé à une tentative d’attentat en septembre dernier à Paris.
Une enquête a été ouverte après la découverte à la prison de Fresnes, dans le Val-de-Marne, de deux téléphones dans la cellule d’un homme fiché pour radicalisation islamiste, en détention provisoire pour sa participation présumée à un attentat raté en septembre 2017 à Paris, a-t-on appris samedi auprès du parquet de Créteil. L’enquête préliminaire a été ouverte en février et confiée à la police judiciaire parisienne, a indiqué le parquet, confirmant une information du Parisien.
Un homme, âgé de trente ans, avait été mis en examen en octobre 2017 pour « tentative d’assassinat en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste » et écroué, avec deux de ses complices présumés, pour avoir placé le 30 septembre dans un immeuble du sixième arrondissement des bonbonnes de gaz surmontées d’un dispositif de mise à feu électrique par téléphone. Malgré trois appels et pour une raison inconnue, le dispositif n’avait pas fonctionné.
Poursuivis pour « recel de remise illicite d’objet à détenu »
C’est lors d’une fouille par des surveillants du Bureau central de renseignement pénitentiaire le 6 février que deux téléphones portables ont été découverts sous un des matelas de la cellule, le terroriste présumé partageant celle-ci avec un codétenu lui aussi fiché S, a indiqué la même source.
Le trentenaire a ainsi pu communiquer avec l’extérieur et notamment poster des messages sur Facebook entre le 12 décembre et le 6 février, encore visibles samedi sur son profil. Les deux hommes devraient être poursuivis pour « recel de remise illicite d’objet à détenu », selon la même source.
En attendant les résultats de l’enquête judiciaire, les deux codétenus feront l’objet d’une convocation mercredi devant la commission de discipline de la maison d’arrêt. Ils encourent jusqu’à quatorze jours de quartier disciplinaire, selon Le Parisien.