Le député Julien Aubert brigue la présidence des Républicains
Le député Julien Aubert brigue la présidence des Républicains
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
« Encouragé par la jeune génération », l’élu du Vaucluse est le troisième candidat déclaré à la présidence des Républicains, après Christian Jacob et Guillaume Larrivé.
Le député du Vaucluse Julien Aubert, en 2017. / CC BY-SA 4.0
Qui succédera à Laurent Wauquiez, à la tête des Républicains (LR) ? Le député du Vaucluse Julien Aubert est le troisième prétendant déclaré, après le favori du scrutin interne Christian Jacob, patron des députés LR et Guillaume Larrivé, député de l’Yonne. Actuellement secrétaire général adjoint du parti, il se présente en « David contre Goliath » – qui serait Christian Jacob – dans le Journal du dimanche du 30 juin.
« Après mûre réflexion, je vais devoir défendre ce en quoi je crois et me porter candidat à l’élection interne » d’octobre, explique l’élu de 41 ans, dans cet entretien où il assure que « la jeune génération [l]’a encouragé à présenter [sa] candidature ». Il précise avoir obtenu « le nombre de parrainages parlementaires nécessaires », soit treize, contrairement à 2017 où il avait dû renoncer à se présenter face à Laurent Wauquiez.
« Je ne suis plus seul. J’ai créé en novembre 2017 le mouvement Oser la France [micro-parti de tendance souverainiste], qui compte une dizaine de parlementaires, des élus locaux et plus de 1 000 membres. De plus, j’ai désormais un bilan » comme secrétaire général adjoint du parti, souligne-t-il.
« Reconnecter les adhérents »
Sa candidature « ne vise pas [la] personne » de Christian Jacob mais « de toute évidence, je suis David contre Goliath », lance ce défenseur d’« une ligne gaulliste, patriote, républicaine, mais aussi populaire ». Parmi ses projets, le député depuis 2012 veut « reconnecter [les] adhérents », en proposant « un référendum d’initiative militant ». Par ce biais, « un certain nombre d’adhérents ou une fédération locale pourra imposer à la direction du parti un sujet ».
Interrogé sur le dîner cette semaine entre Marion Maréchal et des élus LR, qui a semé la zizanie dans le parti de la droite, M. Aubert répond qu’il ne va « pas faire la police des dîners en ville » et qu’« il faut arrêter de se définir en creux, par rapport aux autres ». « Je ne fais pour ma part aucun procès en sorcellerie, mais pas non plus d’appel du pied à quiconque. »
Les prétendants, soutenus par au moins 5 % des parlementaires LR et au moins 1 % des adhérents à jour de cotisation, devront faire acte de candidature entre le 15 juillet et le 13 août. Le premier tour de l’élection à la présidence de LR se déroulera du samedi 12 octobre (20 heures) au dimanche 13 octobre (20 heures). Si un second tour était nécessaire, le vote aurait lieu du samedi 19 octobre (20 heures) au dimanche 20 octobre (20 heures).