Trois mois après Renault, c’est au tour de PSA d’être perquisitionné dans le cadre d’enquêtes sur les émissions polluantes des automobiles. Le groupe français PSA a annoncé avoir été perquisitionné jeudi 21 avril par la répression des fraudes. Le premier constructeur français affirme qu’il collabore « pleinement » avec les autorités.

« Dans le cadre des enquêtes menées actuellement sur les émissions polluantes du secteur automobile, PSA a fait l’objet ce jour d’une opération de visite et de saisie de la DGCCRF [Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes] », a précisé l’entreprise, qui regroupe les marques Peugeot, Citroën et DS, dans un communiqué.

« PSA confirme la conformité de ses véhicules en matière d’émission de polluants dans tous les pays où il opère. Confiant dans ses technologies, PSA collabore pleinement avec les autorités compétentes. »

La DGCCRF a, pour sa part, précisé enquêter sur des « anomalies » d’émission de trois véhicules testés.

A la suite de l’affaire des moteurs diesel truqués utilisés par Volkswagen pour tromper les normes antipollution, des tests concernant douze constructeurs d’automobiles, dont PSA, ont été lancés, en janvier. Le principe de ces tests, élaborés et réalisés par l’UTAC-Ceram, l’organisme français de certification des véhicules, est de déjouer les systèmes de fraude instaurés par les constructeurs automobiles.

Dans le cadre de ces investigations voulues par le gouvernement, Renault avait été épinglé par ces tests, avant d’être perquisitionné en janvier par la DGCCRF. Contactée par l’Agence France-Presse (AFP), la DGCCRF n’a pas été en mesure de donner de détails dans l’immédiat sur l’opération de jeudi ou ses motifs.