La cour d’appel de Paris a donné tort à l’éditeur de jeux vidéo Gameloft, ce 4 mai, en refusant d’ordonner un sursis à l’offre publique d’achat (OPA) hostile lancée sur Gameloft par le groupe Vivendi.

Courant octobre, VIvendi est entré au capital d’Ubisoft, le géant français des jeux console et PC, et en parallèle, de Gameloft, qui édite principalement des jeux pour téléphones portables. Vendredi, Vivendi a déclaré au gendarme de la Bourse avoir accru sa participation dans Ubisoft et avoir atteint 17,7 % du capital. Le groupe a également demandé à cette occasion un siège au conseil de surveillance d’Ubisoft.

Ubisoft, comme Gameloft, dénoncent depuis l’an dernier une tentative de prise de contrôle par une entreprise extérieure au secteur des jeux vidéo et qui nuirait à leurs sociétés. Fin mars, Michel Guillemot, le PDG de Gameloft (et frère d’Yves Guillemot, PDG d’Ubisoft), avait estimé dans un entretien au Monde qu’une prise de contrôle par Vivendi ferait revenir sa société « vingt ans en arrière ».

La cour d’appel a fixé la date de l’OPA sur Gameloft au 27 mai.