Pour Sarkozy, les participants à Nuit debout sont « des gens qui n’ont rien dans le cerveau »
Pour Sarkozy, les participants à Nuit debout sont « des gens qui n’ont rien dans le cerveau »
En réunion électorale à Nice, l’ancien chef de l’Etat s’en est pris au mouvement qui a investi la place de la République à Paris.
Nicolas Sarkozy, le 26 avril à Nice. | VALERY HACHE / AFP
Le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, en réunion électorale à Nice, mardi 26 avril, s’en est pris aux participants de Nuit debout, en particulier à la branche parisienne du mouvement qui a investi la place de la République :
« Nous ne pouvons pas accepter que des gens qui n’ont rien dans le cerveau viennent sur la place de la République donner des leçons à la démocratie française. »
Présent pour soutenir la candidate LR Marine Brenier, qui se présente les 22 et 29 mai à une élection législative partielle dans la 5e circonscription des Alpes-Maritimes, l’ancien chef de l’Etat a prévenu que « la situation du pays est bien plus grave que ce que l’on dit ».
« Il y a des jeunes Français éduqués en France qui en sont venus à haïr la France, il y a l’état d’urgence, il y a des casseurs tous les soirs place de la République. On incendie, on brûle, on bafoue l’autorité de l’Etat. »
La réunion s’est déroulée en plein air, au son d’un concert de casseroles organisé par des militants locaux du mouvement Nuit debout, massés à l’extérieur du jardin public où s’exprimait Nicolas Sarkozy.
Appels à l’évacuation des places
Depuis le début des rassemblements Nuit debout, la plupart des personnalités du parti Les Républicains ont demandé l’évacuation des places. Lundi 18 avril, après un week-end marqué par 21 interpellations dans la nuit de vendredi à samedi mais aussi par des assemblées générales beaucoup plus calmes, Brigitte Kuster, porte-parole du parti, avait remis la pression sur l’exécutif et comparé le mouvement à un « Woodstock où il n’y a pas que la parole qui s’est libérée mais aussi la violence ».
Depuis le début du mouvement, la candidate à la primaire Nathalie Kosciusko-Morizet est la seule à avoir exprimé son envie de se rendre place de la République en accusant la droite d’avoir du « mépris » pour ce mouvement.