Echange musclé entre Emmanuel Macron et deux militants CGT à Lunel
Echange musclé entre Emmanuel Macron et deux militants CGT à Lunel
Pris à parti lors d’un déplacement à Lunel (Hérault) par deux militants de la CGT sur la loi travail, le ministre de l’économie s’est emporté.
Alors que son mouvement En marche ! débute samedi sa campagne de porte-à-porte – dont l’objectif est de consulter 100 000 personnes d’ici juillet et de livrer un « diagnostic » après l’été –, la vidéo d’un échange musclé la veille entre Emmanuel Macron et des militants CGT qui l’interpellaient sur la « loi travail » a fait réagir sur les réseaux sociaux.
Macron interpellé par des militants CGT : "Je n'ai pas de leçons à recevoir"
Durée : 00:33
Pris à parti lors d’un déplacement à Lunel (Hérault) par deux militants cégétistes qui lui reprochent notamment le recours au 49.3 à l’Assemblée nationale sur le projet de loi, le ministre de l’économie s’est défendu d’avoir « des leçons à recevoir ». « Si vous ne voulez pas que la France soit bloquée, arrêtez de la bloquer » a-t-il lancé à l’attention d’un militant.
« Vous n’allez me faire peur avec votre tee-shirt »
Et de continuer, en s’agaçant : « Vous n’allez pas me faire peur avec votre tee-shirt, la meilleure façon de se payer un costard c’est de travailler » sans que l’on puisse distinguer sur les images le message écrit sur le tee-shirt en question. « Mais je rêve de travailler monsieur Macron », lui répond un militant.
Cette vidéo, qui suscitait de nombreuses réactions sur Twitter, a donné lieu au lancement d’un mot-clé par la militante féministe Caroline De Haas, #UnTshirtpourMacron, l’une des initiatrices de la pétition contre le projet de loi travail. Un autre utilisateur de Twitter a estimé que « si t’as pas de costard à 3 000 euros, c’est que tu bosses pas ».
#UnTshirtpourMacron https://t.co/I9HQvpaZ9e
— carolinedehaas (@Caroline De Haas)
Le ministre de l’économie s’est défendu sur son compte Twitter samedi de tout mépris et toute démagogie.
.@carolinedehaas Ni mépris ni démagogie. Notre pays s'en sortira en permettant à chacun de travailler.
— EmmanuelMacron (@Emmanuel Macron)