JO 2016 – pentathlon moderne : l’argent pour Elodie Clouvel
JO 2016 - pentathlon moderne : l’argent pour Elodie Clouvel
Par Adrien Pécout (Rio de Janeiro, envoyé spécial)
La Française, vice-championne du monde, se classe derrière l’Australienne Chloe Esposito. La Polonaise Oktawia Nowacka repart avec le bronze.
Elodie Clouvel, à Rio de Janeiro, le 19 août 2016. | JEREMY LEE / REUTERS
Elodie Clouvel a tout fait. De l’escrime. De la natation. De l’équitation. De la course et du tir. Et même une ascension de podium. La sportive française a obtenu la médaille d’argent au concours du pentathlon moderne, vendredi 19 août, aux Jeux olympiques de Rio.
La Française a finalement réussi à conserver cette deuxième place qu’elle occupait déjà avant l’ultime épreuve, un combiné tir-course disputé le long des obstacles qu’elle avait auparavant franchis à cheval. Balisé par de petites pancartes couleur orange et peuplé de photographes au beau milieu du pré, le parcours de 3,2 km imposait quatre passages sur le pas de tir, en contrebas d’une tribune.
Malgré des flottements au tir, la vice-championne du monde en titre confirme donc son rang. Elle se classe derrière l’Australienne Chloe Esposito, 7e avant la dernière épreuve), mais devant la Polonaise Oktawia Nowacka, pourtant en tête avant de flancher lors de l’épreuve combinée.
Nageuse polyvalente
Cette médaille olympique est seulement la troisième de la France ce sport si exigeant dont la paternité revient pourtant à un Français, le baron Pierre de Coubertin, qui l’avait instauré en 1912 au programme des Jeux de Stockholm. Deux médailles de bronze en équipe avaient déjà été acquises à Mexico (1968) puis à Los Angeles (1984).
Ce podium récompense surtout le cheminement individuel d’Elodie Clouvel, 27 ans, ancienne nageuse reconvertie dans le pentathlon. Seulement 31e en 2012 pour ses premiers Jeux, Clouvel a cette fois lancé son concours par une 7e place en escrime, jeudi. Puis a assuré sa place sur le podium grâce à la natation (2e), avant de préserver ses chances en équitation (11e), avec seulement une barre renversée là où d’autres ont joué au chamboule-tout.
Samedi, la France pourra aussi nourrir des espoirs de médailles dans l’épreuve masculine, par l’intermédiaire des deux Valentin : Prades et Belaud, n°2 et n°3 mondiaux. Après leurs premiers combats d’escrime vendredi, ils occupent pour l’instant la 6e et la 12e place provisoire du classement général.