A partir du 1er mars, les médecins pourront prescrire aux patients des activités physiques, selon des modalités précisées dans un décret paru samedi au Journal officiel. Selon la loi santé adoptée il y a un an, ces prescriptions concerneront seulement les patients souffrant d’affections de longue durée, comme les cancers.

L’activité physique, prescrite « en accord avec le patient » par « le médecin traitant », devra être « adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient », édicte le décret.

« La prise en charge des patients est personnalisée et progressive en termes de forme, d’intensité et de durée de l’exercice. »

Réduire les facteurs de risque

Ces activités physiques devront être dispensées par des professionnels mentionnés dans le décret, notamment des masseurs-kinésithérapeutes, ergothérapeutes et psychomotriciens.

Ces derniers pourront transmettre « périodiquement » au médecin, si le patient est d’accord, un « compte rendu sur le déroulement de l’activité physique » et formuler « des propositions quant à la poursuite de l’activité et aux risques inhérents à celle-ci ».

La possibilité de prescrire de l’activité physique a « pour but » de permettre au patient d’adopter « un mode de vie physiquement actif sur une base régulière » afin de « réduire les facteurs de risque et les limitations fonctionnelles liés à l’affection de longue durée ».