Mondial de handball : la France s’impose face à la Norvège et se qualifie pour les huitièmes de finale
Mondial de handball : la France s’impose face à la Norvège et se qualifie pour les huitièmes de finale
Le Monde.fr avec AFP
Ce succès est une revanche pour les Français. Il y a un an, la Norvège avait mis fin à leur parcours lors de l’Euro-2016 avant les demi-finales.
Nikola Karabatic, le 15 janvier à Nantes. | LOIC VENANCE / AFP
Portés par Nikola Karabatic, les handballeurs français ont dominé la coriace équipe norvégienne (31-28), effectuant ainsi un grand pas vers la première place de leur groupe lors du Mondial-2017, dans une ambiance bouillante, dimanche 15 janvier à Nantes.
Les tenants du titre et leur figure de proue (5 buts) – homme du match – poursuivent leur sans-faute. Après le Brésil (31-16) et le Japon (31-19), balayés sans trop forcer, ils ont cette fois pris le pas sur la formation la plus relevée de leur poule lors d’un match musclé, où les arbitres ont bien plus sanctionné les Nordiques en première période.
Ce succès est une revanche pour les Français. Il y a un an, la Norvège avait mis fin à leur parcours lors de l’Euro-2016 avant les demi-finales. Cette défaite surprise (29-24) avait été synonyme de perte de leur couronne continentale.
Luka Karabatic absent
Désormais, la qualification pour les huitièmes de finale est quasiment acquise. Une seule victoire lors de leurs deux prochaines rencontres, mardi contre la Russie (20 h 45) puis jeudi (17 h 45) face à la Pologne devrait suffire pour terminer premier et ainsi bénéficier d’un parcours dégagé jusqu’en demi-finales.
L’absence du pivot Luka Karabatic, blessé (cheville droite) vendredi contre le Japon, et forfait pour le reste de la compétition, inquiétait avant ce match. Mais en défense centrale, Ludovic Fabregas – 7 buts contre le Japon – a encore répondu présent, aux côtés de Cédric Sorhaindo et Nikola Karabatic.
Le jeune Montpelliérain s’est néanmoins montré un peu trop rugueux, ce qui lui valait une exclusion temporaire en première période, puis un carton rouge en seconde mi-temps. Une autre charge sur Sander Sagosen, le prodige venu du Nord (8 buts) et futur demi-centre du PSG, aurait pu aussi lui être sanctionnée dans la première demi-heure.
Entrée remarquée de Rémili
Qu’a-t-on appris d’autre durant ce match ? Que Michaël Guigou a toujours du mal sur les penalties et que Timothey Nguessan est plutôt bien remis de sa blessure au talon gauche. Profitant des séquences d’infériorités numériques adverses, les Français ont creusé l’écart grâce à Luc Abalo (13-8). Les Norvégiens ont vite rogné une partie de cet écart, grâce à trois buts consécutifs (13-11).
Mais Kentin Mahé s’est montré impeccable sur les penalties (3/3) en première période au relais de Guigou. Grâce à lui, la France reprenait trois (14-11) puis quatre longueurs d’avance (16-12) à la pause. Le couteau suisse des Bleus a attaqué la seconde période au poste d’arrière gauche, lui qui joue habituellement demi-centre ou ailier. Guigou s’est réveillé – trois buts en six minutes – et Nedim Rémili a fait une entrée remarquée au poste d’arrière droit pour faire fructifier l’avance des Bleus (22-15).
Les Norvégiens sont revenus à -3 (25-22) grâce à Sagosen et Tonnesen mais la troisième exclusion temporaire de Christian O’Sullivan, synonyme de carton rouge, les a privés d’un argument supplémentaire en défense. Nikola Karabatic était lui efficace aussi bien derrière qu’aux avants postes pour rapprocher les Bleus un peu plus de la victoire (28-23). Mahé aurait pu corser l’addition mais il accusait un premier échec sur jet de sept mètres.
Mais Vincent Gérard, rentré à l’approche du dernier quart d’heure pour suppléer Omeyer, mettait en échec Sagosen sur pénalty. Et les Bleus tenaient bon jusqu’au bout. La fin de match était cependant un peu gâchée par une querelle entre Sagosen et Mahé. Omeyer, notamment, était contraint de calmer les esprits.