Jacques Rousselot, le 18 mai 2013. | JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP

Finalement, Jaques Rousselot se lance dans la course à la présidence de la Fédération française de football (FFF). Le président de Nancy l’a annoncé lundi 30 janvier au quotidien L’Est républicain. Il sera notamment opposé au président sortant, Noël Le Graët, qui avait annoncé sa candidature à un nouveau mandat en novembre dernier.

Noël Le Graët avait pourtant dit à M. Rousselot qu’il lui laisserait sa place. Avant de changer d’avis au dernier moment et de briguer un nouveau mandat. « Il m’avait semblé qu’il arrêtait, j’étais un peu dans la confidence puisque je devais succéder à M. Le Graët. Je suis très affecté par la situation », avait réagi le président de Nancy en novembre.

Lundi, il a déclaré à L’Est républicain qu’il n’était « contre personne. [il] veu[t] faire ce qu[’il a] toujours fait dans [s]es entreprises, animer, fédérer, agiter (…) Il y a beaucoup de choses à faire, notamment vis-à-vis de la base. »

Election le 18 mars

Selon le quotidien régional, le président de la ligue d’Ile-de-France et le président du RC Lens, Gervais Martel, soutiennent M. Rousselot. S’il est élu, il démissionnera de son poste de président de Nancy. « Un vrai déchirement, mais à la limite c’est un autre dossier. Je sais que je devrai céder mon club à un moment ou à un autre. c’est un bon prétexte », dit-il à L’Est républicain.

M. Rousselot devient le quatrième candidat à la présidence de la FFF, dont l’élection doit avoir lieu le 18 mars. En plus de M. Le Graët, François Ponthieu, ancien président de la direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), le gendarme financier du football français, et Jean-Pierre Clavier, professeur d’université, qui conduira la liste Supporters de la transparence.