La Chine a annoncé, lundi 6 janvier, qu’elle avait « exprimé des réclamations » auprès des Etats-Unis après les nouvelles sanctions prises par l’administration Trump contre l’Iran, mesures qui affectent indirectement des entreprises et des particuliers chinois.

Les sanctions touchant 25 personnes physiques et morales ont été décrétées vendredi deux jours après que l’Iran a été « averti » pour avoir procédé à un tir de missile balistique. Les personnes concernées par ces sanctions ne peuvent plus avoir accès au système financier américain ni faire commerce avec des entreprises américaines et sont l’objet de sanctions secondaires.

Cela signifie que d’autres entreprises ou sociétés étrangères ne peuvent commercer avec elles sous peine d’être inscrites sur une liste noire aux Etats-Unis. Deux compagnies et trois ressortissants chinois sont touchés par ces mesures.

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Lu Kang, a déclaré que la Chine avait adressé une protestation à Washington faisant valoir que cette initiative n’était pas de nature à renforcer la confiance mutuelle. « Nous nous sommes constamment opposés aux sanctions unilatérales », a commenté M. Lu. Les dirigeants des deux entreprises concernées ont indiqué dimanche avoir exporté des produits « normaux » vers l’Iran et estiment n’avoir commis aucune infraction.